Du 16 mars au 14 avril 2022, Rennes Métropole a mené une enquête publique sur l’élaboration de son RLPi (Règlement Local de Publicité intercommunal). Cette enquête suit la consultation publique durant laquelle nous avions démontré par notre contribution que la publicité incite à la surconsommation et prône un idéal de vie polluant, qu’elle favorise les grandes entreprises au détriment du commerce local, et qu’elle génère une pollution intrinsèque, surtout lorsqu’elle est lumineuse et/ou numérique.
Pour cette nouvelle enquête publique, nous avons rédigé une contribution qui est une réponse directe aux lacunes du projet proposé par Rennes Métropole. Nous considérons que ce projet propose certes des avancées sur certains points mais qu’il manque largement d’ambition pour limiter de façon drastique la publicité et préserver les citoyens des injonctions à consommer toujours plus.
Ainsi nous demandons à ce que le nouveau RLPi oblige à :
- Arrêter les contrats de mobiliers urbains publicitaires
- Proscrire les écrans numériques publicitaires
- Encadrer l’éclairage des panneaux publicitaires scellés au sol ou sur façade
- Interdire l’éclairage de vitrines commerciales et des enseignes publicitaires lumineuses dès la fermeture des magasins
- Restreindre davantage la taille des enseignes scellées au sol
- Interdire ou restreindre la taille des bâches permanentes et les bâches de chantier
- Dédier le mobilier urbain à l’affichage public et associatif
Par ailleurs, pour que le RLPi soit réellement impactant, nous demandons à la métropole de garantir son respect, notamment dans les communes périphériques où les publicités illégales sont légions.
Vous pouvez consulter notre contribution complète ci-dessous.