🚲 Mobilités

Campagne menée par le GT Mobilités
Contact : rennes@alternatiba.eu

Le GT Mobilités s’engage pour une moindre pollution de l’air, un meilleur partage de l’espace public (pour des usages collectifs), une sécurité accrue (pour piétons, modes actifs, PMR), une moindre consommation d’espace (réseau routier inter-urbain), un droit (un accès) à la mobilité pour tous, une réduction des émissions de GES.

Les objectifs du GT Mobilités

En matière de transports urbains

• Réduire la place de la voiture en ville. Par une politique de stationnement, la piétonisation du centre, la mise en place d’un plan de circulation rallongeant les parcours en voiture, la réduction des vitesses de circulation…
• Améliorer la qualité de service des transports en commun. Par l’augmentation de leur fréquence, leur amplitude horaire, la réduction de temps de parcours, l’étude de l’opportunité et de la faisabilité de la gratuité des TC à l’échelle de la Métropole…
• Encourager et faciliter le recours aux modes actifs (vélo, piéton…). Par l’extension des zones/axes non-accessibles aux voitures, une meilleure desserte des centres de flux avec vélo en libre service, la multiplication des racks, stationnements sécurisés et des stations de réparation/gonflage, l’installation de locaux vélos satisfaisants dans les immeubles, l’obtention d’aides financières publiques à l’acquisition et à l’entretien des vélos…

En matière de transports inter-urbains

• Améliorer la qualité de service des trains du quotidien et cars. Par l’augmentation de leur fréquence et amplitude hiraire, l’amélioration du cadencement, la réduction des temps de parcours), l’obtention d’une tarification basse voire la gratuité…
• Stopper le développement routier : arrêter l’extension linéaire (rocades, etc.)
• Développer le réseau cyclable et l’intermodalité, pour le vélo au quotidien en inter-urbain, distances courtes comme plus longues, le stationnement sécurisé dans les gares et l’embarquement des vélos dans les trains/car (places, accessibilité des gares et trains)…

Modes d’actions du GT Mobilités

• Plaidoyer dans le cadre du Pacte pour la transition, pour l’engagement des élu.es :
  • Renforcer l’offre, l’accès et l’attractivité de transports en commun sur le territoire
  • Donner la priorité aux mobilités actives (marche, vélo) dans l’espace public
  • Limiter la place des véhicules les plus polluants et des voitures individuelles en ville
  • Développer une logistique urbaine du transport des marchandises adaptée aux caractéristiques de la commune.
• Plaidoyer auprès de la Métropole au-delà du suivi du Pacte
• Actions de désobéissance civile non-violente : dégonflage SUV, débranchement des équipements billetiques, tarification sauvage de l’accès aux autres services publics, vélorution, peinture de pistes…
• Communication et sensibilisation du grand public
• Mise en réseau avec d’autres organisations et associations et relai de leurs actions

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Focus sur l’aviation

L’aviation est l’exemple parfait d’un secteur polluant, majoritairement non essentiel et qui repose sur des politiques socialement injustes et inadaptées au défit du changement climatique.

La région Bretagne est particulièrement mauvaise élève : elle finance trop d’aéroports qui enregistre des vols très courts et elle semble sourde aux appels de la cour des comptes régionale et nationale qui appelle à une « remise à plat complète de la stratégie régionale de mobilité »,
Le rapport de 2020 de la Cour régionale des Comptes n’est en effet pas tendre avec les huit aéroports bretons : ils sont trop nombreux, (0,29 aéroport pour 1000km2, contre 0,11 en moyenne en France) pour un trafic concentré, en 2018, à 80% sur celles de Brest.
Ils sont trop dépendants des aides publiques. 45 millions d’euros ont été versés par les collectivités entre 2012 et 2017 au transport aérien breton ! Sur les vols Quimper-Paris, le montant des aides dépasse 300€ par passager ! (L’obligation de service public finance la ligne à hauteur de 3,5 millions d’euros par an prend fin en octobre 2023. 7500 passagers en 8 mois – 2 vols par jour = 8*30.5 => 310 €/ passagers)

Le groupe de travaille s’est mobilisé lors des élections régionales pour porter ces revendications ainsi que des événements locaux : porteurs de paroles, rencontre avec la direction de l’aéroport de Rennes Saint Jacques, journée d’action coordonnées avec plusieurs aéroports bretons…

Nos revendications

Nous demandons la FIN :

• des subventions de l’aérien par les régions hors missions d’intérêt général
• des quotas gratuits d’émissions de CO2 de l’aviation
• des vols courts intérieurs qui ont une alternative en train en moins de 4h
• des 10 projets d’extension d’aéroports français

Nous demandons :

• La taxation du kérosène et la mise en place d’une véritable TVA sur les vols intérieurs mais aussi européens,
• La construction d’une vraie feuille de route des mobilités dans chaque région et au niveau national pour augmenter le ferroviaire, alternative à l’aérien au niveau de chaque région en s’inspirant de nos voisins allemand ou espagnol (billets de trains gratuits ou peu chers)
• Un soutien des travailleur·ses de l’aéronautique et un accompagnement dans leur reconversion,
  une charte de la publicité dans toutes les communes pour interdire les publicités aériennes comme prévu par la loi climat et résilience.

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