Le jeudi 16 juin à 18h rassemblons-nous au Mail François Mitterrand pour discuter d’un phénomène préoccupant qui se déroule tout autour de nous : l’artificialisation de nos sols.
Que ce soit pour les couvrir de bitume, de béton ou de plastique, nos terres sont progressivement imperméabilisées et privées de leurs fonctions naturelles, au profit d’infrastructures dont l’utilité et la qualité sont souvent questionnables.
Quels sont les conséquences écologiques (et aussi économiques) d’un tel processus ? Quel modèle de société sert-il ? Pourquoi les élu·es, promoteurs·trices et particuliers·ières artificialisent-iels ? Existe-t-il des alternatives pour ces acteurs ? Comment ces projets, quand bien même ils ne font pas l’unanimité, sont-ils mis en place ? Que pouvons-nous faire, nous citoyen·nes, pour lutter contre ce mécanisme de destruction des terres ?
Pour répondre à ces questions, Alternatiba a invité trois intervenant·es qui aborderont chacun·e la question de l’artificialisation des sols sous un angle différent :
- Elias Ganivet, doctorant en sciences de l’environnement, du collectif de scientifiques spécialisés dans la transition environnementale, ÉPOLAR
- Pauline Pennober d’Eau et Rivières de Bretagne, une association agrée au titre de la protection de la nature, qui œuvre pour la restauration et la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques
- Simon Lehuger, éleveur à Noyal sur Vilaine et membre du syndicat agricole Confédération paysanne
Plusieurs collectifs locaux seront également présents pour nous parler de leur lutte contre des projets d’artificialisation. Le public sera bien entendu encouragé à participer en posant ses propres questions.