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Comment le stade rennais détruit la Prévalaye

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Travaux Prévalaye Coté cleunay 2023-10-22

Pendant ce temps… le stade rennais poursuit le chantier d’agrandissement de son centre d’entraînement.

Pour bien comprendre ce dossier, une remise en contexte est nécessaire. Le stade rennais football club (SRFC) est ce qu’on peut appeler un gros club de foot. Plus de cent an d’existence, 75 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2021, détenu par François Pinault (7ème fortune française selon challenge, 2023), et dans le top 10 de la ligue 1 ! (mais derrière Nantes cette année 😉 ). Son centre d’entraînement est situé à la Piverdière, à seulement 1 km du Roazhon Park, pour tous·tes les rennais·e.s, la Piverdière, c’est LA porte d’entrée de la Prévalaye. Et qu’est ce que la Prévalaye ? C’est 450 Ha principalement de prairies, d’étangs et d’espaces boisés, véritable poumon de la métropole.

Fin 2019, le SRFC annonce par voie de presse le souhait d’agrandissement de son centre d’entraînement sur 8 Ha. Autant de terres qui seront artificialisées, complètement imperméabilisées. Les 8 Ha en question sont alors composés de jardins ouvriers et vivriers, d’une prairie anciennement exploitée par une ferme horticole, d’un hangar où travaille un artisan charpentier, d’une grande prairie (fauchée aux beaux jours / terrain de jeu et d’exploration pour les enfants qui y construisent des cabanes toute l’année), et d’une petite friche où il y avait un logement social, détruit quelques années plus tôt. Beaucoup de choses donc dans ce petit espace !

Le premier à attirer l’attention sur ce projet est le collectif de sauvegarde de la Prévalaye, qui pointe l’aberration écologique et sociale de ce projet. Il est très vite rejoint par d’autres associations, collectifs, syndicats ou riverain.e.s.

En 2020, l’annonce est officielle. La contestation grandit. Sous la pression citoyenne, la mairie créé un comité de gestion de la Prévalaye. Une instance composée d’élus, de riverain.e.s, d’associations, et des différents acteurs présents sur le territoire (SFRC, jardin des milles pas, Là-haut…). Elle se réunit pour aborder différentes problématiques telles que le projet d’extension du SRFC bien sur, mais aussi la gestion de l’eau de Lillion-Bougrières (ancienne carrière Lafarge), la création d’une dynamique plus paysanne, la dangerosité de la route de Sainte Foix, les nuisances et abus du MeM …

En 2021, la mobilisation ne faiblit pas et plusieurs actions sont organisées. Une « plantation rébellion » réunit des centaines de personnes qui bravent l’humidité pour aller planter plus de 300 arbres sur la grande prairie menacée. Plus tard, c’est plus de 400 manifestants qui partent du centre ville de Rennes vers la Prévalaye bravant confinement et interdiction, iels mettent en culture une parcelle route de Sainte Foix, ce sera le « jardin à défendre »

En conséquence, le SFRC présente un autre projet qui ne concernerait plus que 3,5 Ha. La mairie accepte. Vice caché : le projet comporte toujours des réserves foncières (constructibles dans un second temps) sur la grande prairie censée être préservée. Nouvelle levée de boucliers, le stade revoit encore une fois sa copie et dépose un permis de construire.

Une enquête publique est lancée à la fin de l’année 2022. Les jardiniers dans le périmètre du projet reçoivent un avis d’expulsion (iels seront déplacé.e.s 3 kms plus loin). Cette même année, le SFRC s’était fait épinglé pour arrosage abusive de ses terrains d’entraînement (en pleine période de canicule et de sécheresse précoce, et en plein milieu de l’après-midi). Le collectif de la Prévalaye (CdlP) mène avec l’association La Nature en ville (LNeV) un recours en justice mais le chantier commence en 2023, au début de l’été, et il se poursuit encore aujourd’hui.

Pourquoi tant de contestation ?

On est tenté de croire qu’un terrain d’entraînement, c’est juste de l’herbe. Donc il suffit d’aplanir bien le sol, de planter de la belle pelouse, et hop ! Le tour est joué ! Mais non, ça serait trop facile.

Pelouse du terrain d'entraînement du stade rennais
Ceci ressemble à une prairie, mais ceci n’est pas une prairie !

Pour avoir un beau terrain de foot, voici la recette : commencez par retirer toute la terre végétale, 40 à 50 cm suffiront. Ramenez quelques tonnes de gravier, y mettre une bonne couche de plastique (ou plus), du sable, et enfin la belle pelouse. N’oubliez pas de bien arroser tout de suite, même quand il fait 30 degrés au mois de septembre, et même en plein après-midi (petit conseil du SRFC). Et voilà ! une pelouse bien verte qui donne envie de courir partout avec un ballon !

Vous l’avez compris, ces travaux ont un impact en profondeur sur le milieu. La destruction des sols, et de fait, de l’habitat de toute la faune et la flore qui s’y trouvait, est irréversible.

Les mesures de compensation sont insuffisantes, planter quelques arbres en bordure de Vilaine ne compensera jamais la perte des terres artificialisées. Sur le plan de la flore : on observait une diversité des espèces avec des prairies, des jardins où poussaient les légumes, arbres fruitiers, fleurs, ronciers, etc.. Ces milieux étaient accueillants pour une faune toute aussi diversifiée : abeilles et insectes en tous genres, hérissons, lapins et des biches (si, si, on a vu une biche sur une parcelle aujourd’hui détruite !).

Et puis l’installation de ces infrastructures posent un autre problème, celui de la gestion de la ressource en eau. À la Piverdière, les nappes phréatiques sont très proches de la surface. Cela permettait aux jardiniers de disposer d’un puits dans quasiment chaque parcelle. Que va faire le SRFC de cette ressource ? Peut-on imaginer que le SRFC se garde un forage existant pour prélever de l’eau en toute discrétion ? Et quelles conséquences de l’usage des produits phytosanitaires ?

Une mobilisation contre l’artificialisation des sols

On peut se dire que « 3,5 Ha c’est rien et que c’est bon, on peut y aller » ou « C’est toujours mieux que 8 Ha, ça c’est sûr ». Et pourtant l’accumulation de ces projets, le grignotage des terres naturelles, agricoles ou forestières par petits bouts contribue largement au phénomène d’artificialisation des sols et de tout les problèmes induits. La Prévalaye est un bon exemple de cette urbanisation rampante, pourtant classée en zone naturelle (Ne) sur le plan local d’urbanisme (PLU), on y construit des pistes de bitume, une salle de spectacle (MeM), des terrains de foot, des parking… jusqu’à ce que cette zone n’ai plus de « naturel » que le nom.

Toutes ces préoccupations sont légitimes et ont poussé le collectif de la Prévalaye et La Nature en Ville à porter un recours en justice. Le jugement a été délivré le mois dernier (octobre 2023). Sans grande surprise, le verdict est en faveur de la mairie et du stade rennais, et balaye d’un revers de la main, les arguments avancés par les opposants. Pire encore, ces défenseur·euse·s sont condamné.e.s à payer 2000 €. Une telle somme est énorme pour des associations et collectifs qui ne comptent que des bénévoles. Ces structures sont pourtant cruciales dans les luttes environnementales. En effet sans leurs mobilisations, c’est plus du double des terres actuellement en travaux qui auraient été détruites. C’est pourquoi nous relayons l’appel à dons de La Nature en Ville qui a mis une cagnotte en ligne.

À peine 15 jours après le jugement, le SRFC annonce par voie de presse le souhait de construire un nouveau stade route de Lorient, à l’endroit proposé par le CdlP et LNeV comme l’alternative pour y installer le centre d’entraînement. Rien n’arrête l’expansion du club.

Et si le SRFC traverse une crise ? si le stade rennais redescend en ligue 2 ? On ne le leur souhaite évidement pas mais cela est déjà arrivé à de grands clubs. Qu’adviendra-t-il de toutes ces infrastructures ? Pinault, ou son successeur voudra-t-il vendre ? Quand bien même cela ne vaudra-t-il plus rien, feront-ils alors pousser des carottes entre le gravier et le plastique ?

*Le collectif de la Prévalaye (CdlP) s’est constitué en 2018, en réaction à la construction d’une « piste active », une bande de 3 km de bitume traversant la Prévalaye (sur des bois et des prairies). Cette infrastructure a été construite, sans aucune concertation et dans le cadre du projet « vallée de vilaine » (porteur d’autres scandales environnementaux sur la métropole rennaise). Le collectif mène aussi une campagne contre les déchets laissés dans la nature. Il réagit instantanément à l’annonce du projet d’extension, lance l’alerte et fédère les riverain.e.s et organisations environnementales : La nature en ville, Alternatiba, Extinction rébellion, le Réseau de ravitaillement des luttes, Résistance écologiste Rennes, la Brigade d’intervention champêtre, la Confédération paysanne, Attac, YFC … Plusieurs mobilisations fleurissent à la Prévalaye, des rassemblements festifs (avec concert et tournoi de foot), deux « plantations rébellion », la mise en culture d’une parcelle en friche (Acte 2 des soulèvements de la terre).. Le CdlP participe au comité de gestion de la Prévalaye, tout comme LNeV, et veut instaurer une dynamique paysanne sur le territoire… En effet plusieurs fermes y sont déjà installées, en maraîchage comme le Jardin des milles pas ou PermaG’Rennes, ou en élevage (ferme d’Olivet), il y a aussi une houblonnière, non loin d’une parcelle où l’IINRAE cultive et duplique des semences anciennes. La Prévalaye à une vocation agricole qu’il faut soutenir !!!


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Bridor Dehors : victoire sur l’agrobusiness !

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Image du rassemblement contre Bridor à Liffré
Lors de la journée de mobilisation contre Bridor en novembre 2022

Le groupe Le Duff renonce à son usine Bridor à Liffré

Louis Le Duff a annoncé le 30 mai renoncer à son projet d’usine Bridor à Liffré. L’homme d’affaire, propriétaire de la Brioche Dorée et de Del Arte, a jeté l’éponge devant l’importante mobilisation citoyenne s’opposant au projet porté par le collectif CoLERE, qui agrégeait de nombreuses organisations, parmi lesquelles Alternatiba Rennes et l’Alliance Ecologique et Sociale.

Une consommation effrénée d’espace, d’eau et d’énergie

Vingt-et-un hectares devaient être artificialisés, comprenant des zones agricoles mais aussi des espaces naturels et humides abritant pas moins de 27 espèces d’oiseaux protégées. La consommation d’eau potable de l’usine était estimée par Bridor à 200 000 mètres cubes par an [1]. Soit l’équivalent d’une ville de plus de 3000 habitants, alors même que des élu.e.s d’Ille-et-Vilaine ont récemment appelé à réduire la consommation d’eau individuelle pour éviter une pénurie d’eau potable [2]. Les marchandises, principalement destinées à l’export, auraient été acheminées par des camions et containers réfrigérés aux quatre coins du monde.

Exporter des viennoiseries surgelées en Asie et en Amérique

La finalité de l’usine était de devenir la plus grande usine du monde de viennoiseries surgelées. Pensée plus particulièrement pour alimenter les hôtels de luxe et les bâteaux de croisière.

Les produits Bridor, produits en masse, concurrencent notamment des boulangers locaux, nécessairement moins compétitifs. Les 500, puis 200 emplois annoncés par Bridor (mais pas promis), auraient remplacé l’activité d’autant d’artisans, plus proches des producteurs et des consommateurs. Le projet s’inscrivait donc dans une logique d’industrialisation et de délocalisation des chaînes de production alimentaire. Complétement à rebours de la logique de résilience et de sobriété que nous impose le dérèglement climatique.

En mars 2022, Alternatiba Rennes, au sein de Plus Jamais Ça ! avait une nouvelle fois fait part de ces arguments via une contribution à l’enquête publique de la commission d’enquête relative au projet Bridor à Liffré.

Victoire des militant.e.s et des citoyen.ne.s

Riverain.e.s et militant.e.s ont multiplié les actions depuis l’annonce du projet en 2017.

Recours administratifs, tractages dans les marchés et rassemblements sur le site à Liffré se sont succédés dans le but de faire annuler le permis de construire. Les rassemblements sur le site, auxquels Alternatiba Rennes a pris part, ont réuni jusqu’à plusieurs centaines de manifestant.e.s lors de journées festives combinant manifestations, activités ludiques et débats. Pour les militant.e.s et les citoyen.ne.s, le renoncement du groupe Le Duff est une victoire historique !

Rester vigilant.e.s

En effet, si ce projet voit pas le jour, le terrain reste constructible.
Dès l’annonce de Bridor de l’abandon de son projet, Guillaume Bégué, maire de Liffré, a précisé qu’il souhaitait toujours que des entreprises puissent s’installer sur le site (lire l’article sur le Télégramme).

Situé en tête de bassin versant, l’enjeu est fort de préserver cet espace naturel de tout projet d’artificialisation inutile, destructeur de terres et de biodiversité.

C’est ce que rappelait l’Alliance Écologique et Sociale dans son communiqué de presse du 20 juin :

“À Liffré, nous resterons vigilants à la vocation qui sera désormais donnée au site de Sévailles 2, dont l’artificialisation serait dans tous les cas dommageable. En Ille-et-Vilaine comme partout, l’urbanisation galopante des dernières décennies a fait perdre d’importantes surfaces à l’agriculture comme à la biodiversité. Désormais, il s’agit de faire avec les enveloppes déjà urbanisées et d’optimiser leur usage et leur capacité d’accueil.”

[1] https://www.liffre-cormier.fr/wp-content/uploads/2020/10/Presentation-Bridor-TR2-16.09.2020.pdf

[2] https://www.francebleu.fr/infos/enveironnment/secheresse-vers-une-penurie-en-eau-potable-pour-le-nord-de-l-ille-et-vilaine-1657208196


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Modification N°1 du PLUi : notre contribution à l’enquête publique

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Du 25 mai 2022 au 23 juin 2022, la Métropole de Rennes mène une enquête publique autour de la modification du PLUi qu’elle souhaite engager. Vous trouverez ci-dessous notre contribution à cette enquête. .

Pour déposer votre propre contribution à l’enquête publique, cliquez ici.

Pour consulter notre contribution à la concertation préalable qui a eu lieu du 5 mai au 15 octobre 2021, cliquez ici


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Rennes Métropole veut étendre une zone d’activités sur 12 hectares de terres agricoles à Noyal-Châtillon-sur-Seiche

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Entre Noyal-Châtillon-sur-Vilaine et Rennes, à 5 minutes en vélo au sud de la rocade et jouxtant la N137, Rennes Métropole projette d’artificialiser une dizaine d’hectares de terres agricoles afin d’étendre la zone d’activités du HIL.

Ce projet de « HIL 3 » représente la troisième tranche d’un projet plus global comprenant les ZA Hil 1 et 2 construites respectivement en 1985 et 2007[1]. Ces dernières accueillent aujourd’hui une cinquantaine d’entreprises sur environ 40 hectares[2].

Rennes Métropole assure la maitrise d’ouvrage du projet, en lien avec la commune de Noyal-Châtillon-sur-Seiche, dont les élus socialistes soutiennent également le projet. En tout, c’est 15 hectares, dont 12 hectares de terres agricoles qui seront exploités pour installer au moins 34 entreprises et 126 places de parking[3]. D’après le collectif d’habitants Les Riverains du HIL, qui se positionne contre le projet, si ce dernier prend forme aussi longtemps après la ZAC HIL 2, c’est parce que les élu·es ont eu beaucoup de mal à remplir les lots proposés, et ont donc mis en suspens le projet de troisième tranche. Rien n’affirmerait que les élus trouveront rapidement acquéreur pour les lots proposés dans le cadre de la HIL 3. Ce projet paraît d’autant plus inutile, que les ZAC 1 et 2 semblent extrêmement peu densifiées : il n’est pas rare de croiser des cours entières non utilisées, parfois derrière les bâtiments des industriels, ou des entreprises qui utilisent à peine la moitié de leur lot (photos). Cette faible concentration est caractéristique des ZAC dont les lots ne sont pas pensés de manière optimisée. On peut également reprocher la  « mono-fonction », de ces zones qui ne servent à rien d’autre qu’à la production industrielle : très peu d’habitations, d’espaces culturelles ou d’activités diverses, les gens y viennent pour travailler et repartent, ce qui accentue encore les déplacements polluants en plus de consommer abusivement du foncier !

Le site est aujourd’hui majoritairement occupé par deux exploitations agricoles céréalières, quelques friches, un verger et des jardins potagers[4]. Il fait partie intégrante de la ceinture verte rennaise dont les élus se gargarisent et qu’iels prétendent protéger. Alors qu’il paraît de plus en plus évident que préserver nos terres nourricières locales est un impératif, nous sommes à nouveau confronté·es à un projet d’un siècle dernier qui vient les détruire.

Lors de l’enquête publique, l’avis de la MRAE a été assez dur, notamment au sujet de l’impact du projet sur l’écoulement de l’eau sur les terrains adjacents qui risquent de se retrouver inondés, surtout que des problèmes de débordement des fossés ont déjà été constatés !

Bien que développé dans le cadre d’une Zone d’Aménagement Concertée (ZAC), la concertation mise en place a été jugée extrêmement descendante, voir méprisante envers les habitants, d’après  le collectif des Riverains du Hill qui nous ont accueillis sur place. À cause du Covid, aucune réunion physique n’a été organisée, à la place, les réunions ont eu lieux sur Zoom. Les participants n’avaient pas le droit de parler et devaient poser des questions via le chat. Ces questions étaient vite écrasées par les « spécialistes » qui n’essayaient pas de co-construire un projet avec les habitants mais simplement de leur imposer le leur.

Ce projet, comment beaucoup d’autres (Via Silva, Le Chêne Morand, La Prévalaye…) sont symptomatiques du phénomène de métropolisation que nous subissons : une concentration absurde de l’économie, de l’emploi et des moyens de production autour d’un centre urbain, la métropole. Cette logique désert non seulement les territoires ruraux,  qui se retrouvent sous-dotés car moins « attractifs », mais également les habitant·es des métropoles eux·elles-mêmes qui se voient obligé·es d’habiter de plus en plus loin de leur lieu de travail, d’être dépendant·es du commerce extérieur pour se nourrir, de subir des embouteillages et une pollution qui s’accroissent, de voir la nature s’éloigner encore et encore… Cela fait également perdre de l’importance aux élus locaux au profit d’une métropole technocrate et imperméable qui ne leur laisse que peu de marge de manœuvre.

Le projet est aujourd’hui en attente d’une modification du PLUi qui empêche pour le moment son urbanisation (zone en 2AU). La modification N°1 en cours ne prévoit plus sa modification en zone urbanisable (1AU) suite à la concertation publique de fin 2021. Il est toutefois fort à parier que la prochaine modification proposera le changement de statut de la zone. Sur le dossier de concertation, le début des travaux était en tous cas prévus pour 2024…

Nous remercions Les Riverains du Hill pour nous avoir accueillis et faits découvrir ce projet. Ce collectif a monté un projet alternatif pour la zone du HIL 3 avec notamment une agricultrice la Confédération paysanne. Le projet prévoit en particulier une forêt nourricière, l’installation de maraîchère·ers et la création de mares.


[1] Dossier de concertation préalable au dossier de création de ZAC HIL 3, page 6  

[2] Ibis

[3] Ibis, page 19 et 26

[4] Ibis, page 10


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Table ronde le 16 juin sur l’artificialisation des terres avec ÉPOLAR, Eau et Rivières de Bretagne et la Confédération paysanne

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Le jeudi 16 juin à 18h rassemblons-nous au Mail François Mitterrand pour discuter d’un phénomène préoccupant qui se déroule tout autour de nous : l’artificialisation de nos sols.

Que ce soit pour les couvrir de bitume, de béton ou de plastique, nos terres sont progressivement imperméabilisées et privées de leurs fonctions naturelles, au profit d’infrastructures dont l’utilité et la qualité sont souvent questionnables.

Quels sont les conséquences écologiques (et aussi économiques) d’un tel processus ? Quel modèle de société sert-il ? Pourquoi les élu·es, promoteurs·trices et particuliers·ières artificialisent-iels ? Existe-t-il des alternatives pour ces acteurs ? Comment ces projets, quand bien même ils ne font pas l’unanimité, sont-ils mis en place ? Que pouvons-nous faire, nous citoyen·nes, pour lutter contre ce mécanisme de destruction des terres ?

Pour répondre à ces questions, Alternatiba a invité trois intervenant·es qui aborderont chacun·e la question de l’artificialisation des sols sous un angle différent :

  • Elias Ganivet, doctorant en sciences de l’environnement, du collectif de scientifiques spécialisés dans la transition environnementale, ÉPOLAR
  • Pauline Pennober d’Eau et Rivières de Bretagne, une association agrée au titre de la protection de la nature, qui œuvre pour la restauration et la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques
  • Simon Lehuger, éleveur à Noyal sur Vilaine et membre du syndicat agricole Confédération paysanne

Plusieurs collectifs locaux seront également présents pour nous parler de leur lutte contre des projets d’artificialisation. Le public sera bien entendu encouragé à participer en posant ses propres questions.


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Un manque flagrant de transparence autour de l’urbanisation de Rennes Métropole : bilan de la consultation sur la Modification n°1 du PLUi

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Miniature article sur modification n°1 de PLUi

Du 5 mai au 15 octobre dernier, Rennes Métropole a mené une concertation publique obligatoire dans le cadre de la « modification n°1 » de son PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal). La Métropole en a tiré le bilan à l’occasion de son bureau métropolitain du 13 janvier.

Plus de 650 citoyen·ne·s ont participé à cette concertation, et une bonne part des remarques formulées porte sur l’artificialisation des sols, thématique qui était d’ailleurs le sujet central de notre propre contribution à cette démarche.

Dans son bilan, la Métropole reconnaît que « de nombreuses expressions sont favorables à la limitation de la consommation de l’espace, et critiquent les projets d’ouverture à l’urbanisation tout en demandant un renforcement du renouvellement urbain. Parallèlement, on recense également des oppositions à la densification des tissus déjà urbanisés, et des questionnements sur la maîtrise de la croissance démographique et sa répartition avec les territoires voisins » (on notera que, contrairement à ce que le document sous-entend, le renforcement du renouvellement urbain et la diminution de la densification ne sont pas forcément contradictoire). Dans la décision du bureau, les élus justifient l’urbanisation par le développement de la métropole mais affirment que « certaines ouvertures à l’urbanisation initialement envisagées ne sont finalement pas intégrées dans cette modification du PLUi, des efforts supplémentaires de réduction de la consommation de l’espace étant recherchés dans la perspective de l’objectif Zéro Artificialisation Nette à l’horizon 2050 ».

Les documents fournis présentent toutefois un manque flagrant de transparence et de lisibilité : il n’est toujours pas aisé de comprendre quel secteur sont prévus pour être rendus constructibles, et pour quel périmètre. Ce n’est qu’en fouillant dans les 60 pages du bilan que nous avons compris que les ouvertures à l’urbanisation seront limitées à 68,83 ha (7% des zones 2AU identifiées dans le PLUi) alors qu’il avait été envisagé initialement l’ouverture à l’urbanisation de 122 ha (chiffre qui n’était jusqu’alors pas explicite, nous l’avions estimé à environ 100 ha au début de la concertation). La Métropole a pourtant largement les moyens de réaliser des documents lisibles et accessibles pour les citoyen·ne·s non spécialistes. Cela témoigne d’une volonté des élu·e·s de fausser le débat démocratique en le rendant inaccessible pour bon nombre de personnes.

Malgré ces difficultés d’accès, les contributions citoyennes semblent avoir incitées les élus à reculer en partie sur l’urbanisation, à moins que ce renoncement ai été prévu d’avance. L’enquête publique, qui doit suivre la consultation, est pour l’instant annoncée pour le premier trimestre 2022 : à cette occasion il est indispensable que nous nous mobilisions afin d’empêcher la destruction des terres naturelles et nourricières de nos territoires. À Alternatiba, nous ne manquerons pas d’organiser des actions en ce sens, restez informé·e·s !


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Retour sur le début de la concertation Via Silva (septembre et octobre 2021)

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La nouvelle concertation publique autour du projet Via Silva a commencé. Au regard du bilan environnemental décevant sur les constructions déjà réalisées (voir notre article), Alternatiba a décidé de s’engager dans cette concertation afin d’être moteur d’une plus grande ambition écologique. Nous publierons régulièrement des retours sur la concertation afin de garder un suivi des propositions qui ressortiront des discutions avec les citoyens. Nous comparerons ensuite ces propositions avec les engagements que présenteront les élus à la suite de la concertation (l’avis n’étant que consultatif). Si les engagements des élus sont fidèles à l’avis de la concertation (et que celle-ci est organisée avec un réel débat) et à la hauteur des enjeux climatiques actuels, alors nous ne manquerons pas de le souligner. Toutefois si ces engagements se révèlent être décevants, Alternatiba, aux côtés d’autres associations locales comme 650ha, se mobilisera pour empêcher un nouveau projet écologiquement dépassé.

1. Deux réunions de présentation

La concertation a commencé début octobre et doit se poursuivre jusqu’à juin 2022. Les citoyens et associations sont répartis en trois groupes : le groupe ville nature pour réfléchir à un plan de gestion du parc Boudebois, le groupe ressource pour participer à l’élaboration de recommandations dans la constitution du cahier des charges d’un des prochains îlots (juste devant le métro, composé de 100 logements + des bureaux) et le groupe ville accueillante sur le vivre-ensemble dans les nouveaux quartiers construits. Nous avons décidé de nous engager dans les deux premiers groupes car leurs thématiques sont davantage liées à des enjeux écologiques.

La concertation s’est ouverte avec deux réunions le 22 septembre et le 2 octobre. Seules les associations étaient conviées à la première réunion afin de discuter avec elles de la méthode de concertation. La seconde réunion était ouverte à tous les inscrits et avait pour objectif de présenter la démarche de concertation prévue ainsi que l’avancement du projet Via Silva dans sa globalité.

À ces deux premières réunions étaient présents l’association 650ha, Alternatiba Rennes et l’association ANETH face à Soizic Nué, cheffe d’opération de la SPLA VS, Laurence Besserve, Présidente de Territoire (l’aménageur public de Rennes Métropole), maire de Betton et adjointe métropolitaine à l’urbanisme, Jean-Pierre Savignac, maire de Cesson-Sévigné, Denis Schneider, élu délégué à Via Silva, Jean Badaroux, directeur de la SPLA VS et une personne de la mairie de Cesson pour la prise de note de la réunion. À cela se sont ajoutés à peine 10 citoyens lors de la seconde réunion.

2. Nos demandes et réponses des élus et de la SPLA Via Silva

Nous a soulevé plusieurs questions lors de ces deux réunions :

En premier lieu, nous sommes conscient.te.s qu’une concertation n’est pas gage d’innovations écologiques si cette dernière n’est pas portée par les élus. Nous voudrions que les élus affichent leurs ambitions écologiques en montrant des exemples de projets réellement écologiques durant la concertation, afin d’alimenter ces dernières dans le bon sens (les éco-quartiers de La Chapelle-Thouarault, d’Hédé-Bazouges, de Plouaret, les bâtiments en terre de Silfiac, Mouais ou Muel…). Même si ces réalisations ne sont pas transposables à l’identique sur Via Silva, elles peuvent donner des pistes de discutions très intéressantes et pertinentes comme la gestion des eaux de pluie à la parcelle par exemple.

Et réciproquement, nous ne voulons pas que les élus/encadrant de la concertation imposent des idées telles que « on ne peut pas faire des bâtiments sociaux en éco-matériaux » (phrase prononcée lors de la première réunion par le maire de Cesson…). Ces affirmations données par des figurent d’autorités peuvent facilement être admises comme indiscutables par les citoyens participants, ce qui empêcherait net le débat (la question des bâtiments sociaux est certes compliquée, ce n’est pas pour cela qu’elle ne doit pas être débattue pour que des solutions, ou à minima des compromis, puissent être trouvées).

  • Les élus n’ont pas donné de garanties concrètes

Les organisateurs de la concertation semblent annoncer une ambition forte en termes de bas carbone pour l’îlot B10 (groupe ressource). Ce dernier étant juste devant le métro, et de taille réduite, nous craignons qu’il serve simplement de vitrine écologique pour tout le projet Via Silva. Les îlots déjà construits sont d’ailleurs tout sauf bas carbone. Si les ambitions fortes annoncées venaient à être concrétisées, nous voulons qu’elles soient reconduites sur toutes les prochaines constructions de Via Silva.

  • Les élus nous ont garanti que les ambitions écologiques qui ressortiront de la concertation et qui seront appliquées à l’ilot b10 devront être reconduites sur les prochains ilots.

La concertation a beau traiter de sujets très opérationnels, nous aurions aimé pouvoir aborder des sujets de fonds tel que l’ambition global du projet ViaSilva et la nécessité d’arrêter la concentration excessive de logements, services, et flux routiers sur Rennes pour aller vers un développement plus égalitaire du territoire.

  • Pour nos interlocuteurs, ce n’est pas le sujet de la concertation, cette dernière ne concerne pas l’ambition du projet global de Via silva, juste certains points de conceptions et opérationnels. Toutefois ils ont souligné leur volonté de faire des « stop » réguliers  « en phase avec l’avancement du projet » pour consulter la population et « s’améliorer au fur et à mesure ». Il et elles nous ont également certifiés que tout n’avait pas été décidé pour les terrains constructibles suivants (hormis pour 2 îlots où des choses ont été actées, seule une étude capacitaire a été faite). Ces garanties ne concernent toutefois pas les constructions à venir sur la Porte de Tizé, qui font partie de Thorigné-Fouillard et non de Cesson et ne rentrent donc pas dans ce processus de concertation.

3. Propositions de 650ha et ANETH :

Ci-dessous les remarques pertinentes des associations 650ha et ANETH et les réponses des élus (pas exhaustifs, pour voir les revendications complètes de 650ha, rendez-vous sur leur page facebook. Pour contacter ANETH leur site internet)

Que les discussions puissent aller dans le sens des éco matériaux pour tous les bâtiments, à partir de ressources locales, notamment la terre.

  • Nos interlocu.trices.teurs ont botté en touche sur cette question. Ils ont avancé pêle-mêle des arguments sur les difficultés d’approvisionnement du bois, des filières encore à construire, l’impossibilité de faire des bâtiments sociaux en éco matériaux car c’est forcément plus cher, la nécessité la métropole porte ce genre de projets… Ils ont mis en avant le projet « Via Terra », un bâtiment en terre qui doit se faire prêt du métro via un Appel à Projet de l’État etc… Les éco matériaux sont pourtant à l’ordre du jour de la  concertation, le premier rendez-vous du groupe ressource, que nous évoquerons après, permettait d’ailleurs de développer précisément ce sujet. La posture défensive des élu(e)s est donc inquiétante et nous fait craindre pour la suite.

650ha a relevé qu’il n’était plus pertinent de construire de nouveaux bureaux à l’heure du télétravail et de la périurbanisation des actifs.

  • Les élu(e) ont affirmé que le projet Via Sivla est un projet qui s’étale sur des temps très longs, hors le télétravail est assez récent. Il y a donc besoin de temps pour en prendre la mesure et le retranscrire dans les projets urbains (Cela témoigne d’une certaine rigidité des grands projets urbains, alors qu’aujourd’hui l’urgence climatique nous incite plutôt à nous adapter rapidement et efficacement…).

650ha a indiqué que, malgré leurs demandes, ils et elles n’avaient jamais reçu les compte rendu des échanges de la dernière concertation. Cela leur fait craindre que les retours puissent être manipulées et qu’il soit impossible pour les citoyens de justifier de ce qu’il s’est réellement dit pendant la concertation.

  • Les élus ont donné la garantie que nous pourront rajouter des éléments au compte rendu des échanges si nous le jugeons incomplet et que ce dernier nous sera envoyé avec les diaporamas après chaque rendez-vous.

650ha et ANETH se sont également inquiétés que le programme de la concertation semble déjà arrêté et qu’on ne le mette pas en place collectivement. Il y a également un risque qu’il soit biaisé car écrit par la SPLA elle-même.

  • Les élus ont donné la garantie que les citoyens peuvent envoyer en amont les points sur lesquels ils veulent discuter, et qui ne sont pas prévu au programme. De plus, une liberté d’auto-organisation au sein des sujets sera mise en place et le calendrier pourra bouger si certaines dates posent problème.

Que les avis issues de la concertation ne soient pas que consultatifs mais qu’ils soient un minimum contraignants pour les élus et la SPLA VIA SILVA.

  • Les élus ont refusés en affirmant que leur statut d’élus les rendait légitimes pour prendre la décision finale. De plus, donner des pouvoirs contraignants risqueraient selon eux de donner des coûts qui sortiraient du résonnable… Ils devront toutefois s’expliquer lors de la restitution prévue en juin 2022. Plusieurs associations comme Eau et Rivières de Bretagne ont par ailleurs travaillés dans le comité scientifique en charge de contrôler les mesures compensatoires du parc Boudebois. Leur avis pouvait y être contraignant.

4. Retour sur la première réunion de concertation du groupe Ressource du 20 octobre 2021

Les cabinets de conseils Auxilia et Alto Step ont été choisi pour animer ce groupe de concertation qui doit réfléchir à des recommandations pour la construction d’un nouvel ilot qui se trouvera devant le métro. Deux salariés de ces cabinets ont présenté une introduction des différents enjeux liés au bas carbone qui a été suivie par une présentation de Julie Poisson, chargée de mission à la FB²(Fédération Bretonne des Filières Biosourcées), sur les caractéristiques des matériaux biosourcés et de leur filière en Bretagne. Nous avons également appris que les élus encadrant la concertation Via Silva ont bénéficié de cette présentation quelques jours plus tôt.

Quelle n’a pas été notre surprise, après avoir fait face à deux reprises à des élus en apparence peu motivés par l’éco-construction, d’assister à une exposition qui aborde sans détour les enjeux incontournables autour du bas carbone et des éco-matériaux. Les intervenants ont montré le bilan catastrophique du béton sur les émissions de carbone, le problème des îlots de chaleur, l’intérêt significatif de recourir aux éco matériaux pour améliorer ce bilan, les engagements des collectivités sur les éco matériaux et l’isolation des bâtiments, l’arnaque du béton “bas carbone”, le panel impressionnant de matériaux biosourcés présent sur notre territoire, etc…

Ces présentations de qualités doivent servir de base aux discussions qui vont suivre. Elles soulignent l’intérêt de la construction en éco-matériaux, les élus ne peuvent qu’aller dans ce sens s’il veulent sortir un projet à la hauteur de des enjeux climatiques mais aussi de leurs propres engagements. 

Pour rappel, la métropole est signataire du​​​​​​​ Pacte pour la transition dont l’engagement n°13 est de contribuer à la fin des projets et infrastructures qui augmentent les émissions de gaz à effet de serre et font reculer la biodiversité. Le PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) de Rennes Métropole met également en avant le besoin de réduire le coût énergétique des matériaux utilisés dans la construction et s’engage à construire 100% des logements des ZAC en passifs voir en énergie positive. Le PLUi de Rennes Métropoles incite à développer les éco-matériaux…

Nous craignons toutefois que ces engagements ne soient pas respectés, en effet de nombreux engagements ont également été pris par les collectivités pour réduire l’étalement urbain sur les terres agricoles et naturelles :

  • Pacte pour la transition signée par Rennes Métropoles : Engagement n°6 : Préserver et mobiliser le foncier agricole et accompagner l’installation de nouveaux agriculteurs et agricultrices dans une logique paysanne.
  • SRADDET (document sur objectifs régionaux) :
    • Objectif 31 : Mettre un terme à la consommation d’espaces agricoles et naturels.
    • Règle I-7 Protection des terres agricoles et secteurs prioritaires de remise en état agricole
    • Règle I-8 Réduction de la consommation foncière et et augmentation du renouvellement et de la densification urbaine
  • BreizhCop : engagements pour une Bretagne de la sobriété : “une Bretagne qui a résolument mis un terme à la dérive de la consommation de terres agricoles et naturelles.

Par ce projet de construction les élus vont déjà à contre-sens de ces engagements ! Nous serons donc intransigeant sur la nécessite d’une ambition extrêmement forte sur la qualité écologique des constructions et des aménagements futurs.


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Mobilisez-vous avec nous contre l’ouverture à l’artificialisation de plus de 100ha sur Rennes Métropole !

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Le Chêne Morand détruit 4

Moins de 2 ans après l’approbation d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal déjà vecteur d’une trop grande artificialisation des sols, la Métropole lance une procédure de modification du document, qui devrait, à en croire le dossier de concertation préalable, amener à ouvrir à l’urbanisation beaucoup de secteurs agricoles ou naturels (à ce jour classés en 2AU) évaluable à au moins une centaine d’hectares.

Alternatiba Rennes s’oppose fermement à cette nouvelle porte ouverte à l’extension urbaine massive, et demande à ce que cette modification du PLUI soit profondément revue.

La Métropole mène actuellement une concertation publique sur cette modification de PLUI. Nous avons rédigé une contribution que vous retrouverez ici.

Nous vous incitons à déposer vos propres contributions sur le site internet de la métropole avant le 15 octobre ! Il est important que nous soyons nombreux·euses à exprimer notre mécontentement !

Le résultat de la concertation sera rendu au 1er trimestre 2022. Une série d’actions seront alors prévues si les ambitions destructrices de la métropole n’ont pas drastiquement diminuées.


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