Bétonisation – La Métropole de Rennes poursuit sa fuite en avant et nous emmène dans le mur 

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Bétonisation – La Métropole de Rennes poursuit sa fuite en avant et nous emmène dans le mur 

Notre intervention en vidéo : https://cooperation.mce-info.org/s/rpL8f5DixYXHCSp

En 2022, une discrète modification du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI) avait rendu constructible 70ha de terres agricoles. En 2024, rebelote : la Métropole voudrait à nouveau ouvrir à l’urbanisation entre 80 et 100 hectares d’espaces naturels ou agricoles.
Les dommages irrémédiables de l’artificialisation sont pourtant désormais bien connus, et très sensibles sur nos territoires :

  • diminution de capacité de production alimentaire et de biomasse ;
  • dégradation des habitats et effondrement de la biodiversité ;
  • dérèglement du cycle de l’eau (les sols en bonne santé jouant un rôle de tampon vis-à-vis des excès comme des manques d’eau) ;
  • épuisement du potentiel de séquestration de carbone et de régulation thermique.

La perte en surface de terres vivantes et la destruction de ces fonctions écosystémiques des sols sont irréparables. La compensation n’existe pas.

Et de manière plus générale, c’est le modèle d’aménagement du territoire – qu’on subit depuis des décennies – qui est à revoir. La métropolisation pose problème à toustes : 

  1. aux métropolitain·es qui voient le logement renchérir, les pollutions et nuisances augmenter, leur qualité de vie se dégrader… et qui sont toujours repoussé·es plus loin des centres ; 
  2. aux Breton·nes qui voient leurs territoires ruraux se vider, les services publics et les emplois disparaître, la santé s’éloigner, leur dépendance à la voiture s’accroître…

Et la métropolisation est loin d’être un phénomène naturel. Si la pression des privés (promoteurs, “grands” employeurs, etc.) est indéniable, la métropolisation est un ensemble de choix politiques : maîtrise de l’urbanisation, production de logements, localisation des emplois, des équipements, des services publics, et même offre culturelle.
L’hypermetropolisation n’est donc pas inéluctable et pourrait être infléchie et corrigée par des choix politiques en réponse à la problématique créée artificiellement.
Si la construction d’un nouveau modèle d’aménagement du territoire doit se faire à l’échelle régionale (en particulier pour réinvestir les territoires ruraux, qui offrent un terreau fertile pour la rupture écologique indispensable, par leur fort potentiel de logements disponibles, de production alimentaire soutenable, de densité d’emploi, de qualité de vie, etc.), la Métropole de Rennes à un rôle central à jouer, en reconnaissant l’impasse dans laquelle nous sommes, et en impulsant un changement de logiciel. Cela doit commencer par stopper la folle machine de l’extension urbaine.
La Métropole met chaque jour en avant son soutien à l’agriculture locale. Pourtant, en multipliant les ouvertures à l’urbanisation, elle prive les paysans de leur principal outil de travail : la terre !
Comment peut-on produire locale sans sol fertile ? La métropole donne d’un côté et reprend de l’autre.
La terre agricole ne doit plus être une réserve de foncier pour la métropole. Nous réclamons qu’aucune ouverte à l’urbanisation ne se fasse sur des terres fertiles et pleines de biodiversité ! À la place nous demandons à ce que les sols déjà artificialisés soient réinvestis tels que les friches urbaines, industrielles et les logements vacants.

La modification du PLUI ne fait que démarrer. la bataille n’est donc pas perdue. Rejoignez nous dans cette lutte ! Participez à la consultation ouverte (https://www.plui-rennesmetropole-concertation.fr/contribuez) jusqu’au 23 février, allez aux réunions publiques, écrivez aux élu·es (toutes les modalités pratiques ici https://fabriquecitoyenne.fr/project/plui2/presentation/presentation)  !
Vous trouverez plus de détails sur nos constats, nos propositions et notre vision d’un (a)ménagement du territoire soutenable dans notre intervention au conseil métropolitain de décembre 2022 et dans le texte ci dessus. N’hésitez-pas à les faire vôtres ! »


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Comment le stade rennais détruit la Prévalaye

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Travaux Prévalaye Coté cleunay 2023-10-22

Pendant ce temps… le stade rennais poursuit le chantier d’agrandissement de son centre d’entraînement.

Pour bien comprendre ce dossier, une remise en contexte est nécessaire. Le stade rennais football club (SRFC) est ce qu’on peut appeler un gros club de foot. Plus de cent an d’existence, 75 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2021, détenu par François Pinault (7ème fortune française selon challenge, 2023), et dans le top 10 de la ligue 1 ! (mais derrière Nantes cette année 😉 ). Son centre d’entraînement est situé à la Piverdière, à seulement 1 km du Roazhon Park, pour tous·tes les rennais·e.s, la Piverdière, c’est LA porte d’entrée de la Prévalaye. Et qu’est ce que la Prévalaye ? C’est 450 Ha principalement de prairies, d’étangs et d’espaces boisés, véritable poumon de la métropole.

Fin 2019, le SRFC annonce par voie de presse le souhait d’agrandissement de son centre d’entraînement sur 8 Ha. Autant de terres qui seront artificialisées, complètement imperméabilisées. Les 8 Ha en question sont alors composés de jardins ouvriers et vivriers, d’une prairie anciennement exploitée par une ferme horticole, d’un hangar où travaille un artisan charpentier, d’une grande prairie (fauchée aux beaux jours / terrain de jeu et d’exploration pour les enfants qui y construisent des cabanes toute l’année), et d’une petite friche où il y avait un logement social, détruit quelques années plus tôt. Beaucoup de choses donc dans ce petit espace !

Le premier à attirer l’attention sur ce projet est le collectif de sauvegarde de la Prévalaye, qui pointe l’aberration écologique et sociale de ce projet. Il est très vite rejoint par d’autres associations, collectifs, syndicats ou riverain.e.s.

En 2020, l’annonce est officielle. La contestation grandit. Sous la pression citoyenne, la mairie créé un comité de gestion de la Prévalaye. Une instance composée d’élus, de riverain.e.s, d’associations, et des différents acteurs présents sur le territoire (SFRC, jardin des milles pas, Là-haut…). Elle se réunit pour aborder différentes problématiques telles que le projet d’extension du SRFC bien sur, mais aussi la gestion de l’eau de Lillion-Bougrières (ancienne carrière Lafarge), la création d’une dynamique plus paysanne, la dangerosité de la route de Sainte Foix, les nuisances et abus du MeM …

En 2021, la mobilisation ne faiblit pas et plusieurs actions sont organisées. Une « plantation rébellion » réunit des centaines de personnes qui bravent l’humidité pour aller planter plus de 300 arbres sur la grande prairie menacée. Plus tard, c’est plus de 400 manifestants qui partent du centre ville de Rennes vers la Prévalaye bravant confinement et interdiction, iels mettent en culture une parcelle route de Sainte Foix, ce sera le « jardin à défendre »

En conséquence, le SFRC présente un autre projet qui ne concernerait plus que 3,5 Ha. La mairie accepte. Vice caché : le projet comporte toujours des réserves foncières (constructibles dans un second temps) sur la grande prairie censée être préservée. Nouvelle levée de boucliers, le stade revoit encore une fois sa copie et dépose un permis de construire.

Une enquête publique est lancée à la fin de l’année 2022. Les jardiniers dans le périmètre du projet reçoivent un avis d’expulsion (iels seront déplacé.e.s 3 kms plus loin). Cette même année, le SFRC s’était fait épinglé pour arrosage abusive de ses terrains d’entraînement (en pleine période de canicule et de sécheresse précoce, et en plein milieu de l’après-midi). Le collectif de la Prévalaye (CdlP) mène avec l’association La Nature en ville (LNeV) un recours en justice mais le chantier commence en 2023, au début de l’été, et il se poursuit encore aujourd’hui.

Pourquoi tant de contestation ?

On est tenté de croire qu’un terrain d’entraînement, c’est juste de l’herbe. Donc il suffit d’aplanir bien le sol, de planter de la belle pelouse, et hop ! Le tour est joué ! Mais non, ça serait trop facile.

Pelouse du terrain d'entraînement du stade rennais
Ceci ressemble à une prairie, mais ceci n’est pas une prairie !

Pour avoir un beau terrain de foot, voici la recette : commencez par retirer toute la terre végétale, 40 à 50 cm suffiront. Ramenez quelques tonnes de gravier, y mettre une bonne couche de plastique (ou plus), du sable, et enfin la belle pelouse. N’oubliez pas de bien arroser tout de suite, même quand il fait 30 degrés au mois de septembre, et même en plein après-midi (petit conseil du SRFC). Et voilà ! une pelouse bien verte qui donne envie de courir partout avec un ballon !

Vous l’avez compris, ces travaux ont un impact en profondeur sur le milieu. La destruction des sols, et de fait, de l’habitat de toute la faune et la flore qui s’y trouvait, est irréversible.

Les mesures de compensation sont insuffisantes, planter quelques arbres en bordure de Vilaine ne compensera jamais la perte des terres artificialisées. Sur le plan de la flore : on observait une diversité des espèces avec des prairies, des jardins où poussaient les légumes, arbres fruitiers, fleurs, ronciers, etc.. Ces milieux étaient accueillants pour une faune toute aussi diversifiée : abeilles et insectes en tous genres, hérissons, lapins et des biches (si, si, on a vu une biche sur une parcelle aujourd’hui détruite !).

Et puis l’installation de ces infrastructures posent un autre problème, celui de la gestion de la ressource en eau. À la Piverdière, les nappes phréatiques sont très proches de la surface. Cela permettait aux jardiniers de disposer d’un puits dans quasiment chaque parcelle. Que va faire le SRFC de cette ressource ? Peut-on imaginer que le SRFC se garde un forage existant pour prélever de l’eau en toute discrétion ? Et quelles conséquences de l’usage des produits phytosanitaires ?

Une mobilisation contre l’artificialisation des sols

On peut se dire que « 3,5 Ha c’est rien et que c’est bon, on peut y aller » ou « C’est toujours mieux que 8 Ha, ça c’est sûr ». Et pourtant l’accumulation de ces projets, le grignotage des terres naturelles, agricoles ou forestières par petits bouts contribue largement au phénomène d’artificialisation des sols et de tout les problèmes induits. La Prévalaye est un bon exemple de cette urbanisation rampante, pourtant classée en zone naturelle (Ne) sur le plan local d’urbanisme (PLU), on y construit des pistes de bitume, une salle de spectacle (MeM), des terrains de foot, des parking… jusqu’à ce que cette zone n’ai plus de « naturel » que le nom.

Toutes ces préoccupations sont légitimes et ont poussé le collectif de la Prévalaye et La Nature en Ville à porter un recours en justice. Le jugement a été délivré le mois dernier (octobre 2023). Sans grande surprise, le verdict est en faveur de la mairie et du stade rennais, et balaye d’un revers de la main, les arguments avancés par les opposants. Pire encore, ces défenseur·euse·s sont condamné.e.s à payer 2000 €. Une telle somme est énorme pour des associations et collectifs qui ne comptent que des bénévoles. Ces structures sont pourtant cruciales dans les luttes environnementales. En effet sans leurs mobilisations, c’est plus du double des terres actuellement en travaux qui auraient été détruites. C’est pourquoi nous relayons l’appel à dons de La Nature en Ville qui a mis une cagnotte en ligne.

À peine 15 jours après le jugement, le SRFC annonce par voie de presse le souhait de construire un nouveau stade route de Lorient, à l’endroit proposé par le CdlP et LNeV comme l’alternative pour y installer le centre d’entraînement. Rien n’arrête l’expansion du club.

Et si le SRFC traverse une crise ? si le stade rennais redescend en ligue 2 ? On ne le leur souhaite évidement pas mais cela est déjà arrivé à de grands clubs. Qu’adviendra-t-il de toutes ces infrastructures ? Pinault, ou son successeur voudra-t-il vendre ? Quand bien même cela ne vaudra-t-il plus rien, feront-ils alors pousser des carottes entre le gravier et le plastique ?

*Le collectif de la Prévalaye (CdlP) s’est constitué en 2018, en réaction à la construction d’une « piste active », une bande de 3 km de bitume traversant la Prévalaye (sur des bois et des prairies). Cette infrastructure a été construite, sans aucune concertation et dans le cadre du projet « vallée de vilaine » (porteur d’autres scandales environnementaux sur la métropole rennaise). Le collectif mène aussi une campagne contre les déchets laissés dans la nature. Il réagit instantanément à l’annonce du projet d’extension, lance l’alerte et fédère les riverain.e.s et organisations environnementales : La nature en ville, Alternatiba, Extinction rébellion, le Réseau de ravitaillement des luttes, Résistance écologiste Rennes, la Brigade d’intervention champêtre, la Confédération paysanne, Attac, YFC … Plusieurs mobilisations fleurissent à la Prévalaye, des rassemblements festifs (avec concert et tournoi de foot), deux « plantations rébellion », la mise en culture d’une parcelle en friche (Acte 2 des soulèvements de la terre).. Le CdlP participe au comité de gestion de la Prévalaye, tout comme LNeV, et veut instaurer une dynamique paysanne sur le territoire… En effet plusieurs fermes y sont déjà installées, en maraîchage comme le Jardin des milles pas ou PermaG’Rennes, ou en élevage (ferme d’Olivet), il y a aussi une houblonnière, non loin d’une parcelle où l’IINRAE cultive et duplique des semences anciennes. La Prévalaye à une vocation agricole qu’il faut soutenir !!!


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Action collage contre TotalEnergies

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TotalEnergies coupable devant l'Histoire

“Ils n’ont pas d’eau ? Qu’ils boivent du pétrole !”
Pendant que TotalEnergies engendre des super-profits en contribuant au dérèglement climatique, nous subissons les conséquences !

Vendredi 1er septembre, à une semaine de la coupe du monde de rugby sponsorisée en grandes pompes par TotalEnergies, c’est l’heure de les afficher un peu partout en France avec Greenpeace, Les Amis de la Terre, Extinction Rebellion et Carnage Total.

TotalEnergies : coupable devant l’Histoire

De plus en plus fréquemment, nous vivons partout en France des situations de sécheresses, de pénuries d’eau et parfois d’incendies dévastateurs, dont les entreprises d’énergies fossiles comme TotalEnergies sont directement responsables.

  • Aujourd’hui, les effets du dérèglement climatique sont visibles et sensibles par toutes et tous : l’extraction d’énergies fossiles en est l’une des causes majeures !
  • TotalEnergies est l’une des 20 entreprises fossiles ayant le plus contribué au dérèglement climatique depuis 1965.
  • En 2022, TotalEnergies a engrangé 36 milliards de dollars de profits, soit environ 4 millions par heure jour et nuit en un an. Pendant que Total engendre des super-profits, nous subissons les conséquences : sécheresses, incendies, manque d’eau potable, …
  • Comme l’ONU depuis janvier, nous dénonçons le « grand mensonge » des géants pétroliers et demandons que les pollueurs paient et que les responsables soient poursuivis.

Stop à l’extraction d’énergies fossiles !

L’extraction d’énergies fossiles est l’une des causes majeures du dérèglement climatique, et de ses effets sur le climat, les populations et la biodiversité.

Aujourd’hui, les effets du dérèglement climatique sont visibles et sensibles par toutes et tous. Les vagues de chaleur, les inondations, les ouragans et les sécheresses ne sont plus des événements naturels mais des catastrophes générées par l’industrie du pétrole.

  • Plusieurs villages des Pyrénées Orientales ont été privés d’eau potable dès la sortie de l’hiver.
  • En France :
    • 72% des nappes sont à des niveaux inférieurs aux normales de saison et 20% ont même un niveau “très bas”.
    • A la mi-août, 78 départements étaient concernés par des restrictions d’eau, dont 40 en situation de crise, ce qui correspond au plus haut niveau d’alerte, selon l’Office français de la biodiversité
  • Au niveau mondial, le mois de juillet 2023 a été le plus chaud jamais enregistré…

TotalEnergies et les autres entreprises pétrolières savent, depuis plus de 50 ans, que leurs activités contribuent aux émissions de gaz à effet de serre et à l’augmentation des températures mondiales.

Au lieu de mettre à profit ces connaissances en investissant dans le développement des énergies renouvelables, elles ont dépensé leur argent, utilisé leur influence et leur réseau vers l’exact opposé. Elles ont caché et nié leurs savoirs pour créer un système hautement dépendant des énergies fossiles.

Les bénéfices pour l’industrie du pétrole sont évidents : ce sont les entreprises les plus puissantes du monde qui engloutissent des fortunes leur permettant d’acheter quasiment tout et toute personne. Dans l’ensemble, les entreprises d’énergies fossiles totalisent 4 000 milliards de dollars de revenus net en 2022 seulement. TotalEnergies a engrangé 36 milliards de profits, soit environ 4 millions par heure jour et nuit en un an. Elles se prélassent dans la richesse, engrangent des super-profits tandis que nous endurons les crises et les difficultés.

Nous ne pouvons pas accepter que les gouvernements et les citoyen·nes se retrouvent à gérer les coûts du sabotage climatique mis en place par ces multinationales. Ces entreprises polluantes doivent être tenues responsables et payer pour les coûts des sécheresses, vagues de chaleur, inondations et autres événements climatiques extrêmes qu’elles ont contribué à générer. Leurs profits indécents doivent aussi être utilisés pour soutenir la transition vers des systèmes énergétiques moins polluants et soutenables.

Les conséquences de l’action de TotalEnergies sont déjà désastreuses, persister dans l’extraction d’énergies fossiles est inacceptable.

Nous demandons à TotalEnergies d’abandonner ses projets d’expansion d’énergie fossile, notamment le projet EACOP en Ouganda, et au gouvernement français de faire mettre l’industrie pétrolière face à ses responsabilités, par exemple en taxant les superprofits, en cessant toute aide publique et en leur interdisant tout nouveau projet d’extraction d’énergies fossiles.

#FatalEnergies #SécheresseTotal


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Le Village des Possibles revient pour sa 6e édition en octobre 2023

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banniere-Village-des-possibles-2023

Alternatiba Rennes a le plaisir de vous annoncer la 6e édition du village des possibles du 14 au 15 octobre au Mail François Mitterrand à Rennes !

Alimentation, agriculture, solidarité, environnement… Les acteurs·rices de Rennes et alentours seront présent·es pour présenter leurs actions et comment iels construisent un futur plus juste et durable.

Retour sur l’événement en images :

Les associations et artisan.es présentes le samedi et/ou le dimanche (avec des additions de dernière minute possible) : 

  • A.N.E.T.H
  • ASPAS 35
  • Acyléoles
  • Adosabre (Don du sang)
  • Alec du Pays de Rennes
  • Alternatiba/ANV
  • Attac
  • Autiv
  • BabetchkaVintage
  • Breizhicoop
  • Bretagne CENS
  • CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement)
  • Chers Woods
  • Claire & Albane
  • Collectif de soutien aux victimes de pesticides de l’Ouest
  • Collectif SSA
  • Les Colocaterres
  • DIDA
  • Eau et rivière de Bretagne
  • Enercoop
  • Energies du Pays de Rennes
  • Empreinte
  • En boite le plat / Pakadur
  • Epolar
  • Escurette
  • FERUS
  • FNE Bretagne (France Nature Environnement)
  • Fresque du climat
  • Galleco
  • Gamelles Pleine
  • Glaneurs Rennais
  • Grand Marché Vrac
  • INTI énergies solidaires
  • Iskis
  • La Bonne Assiette
  • La cloche Rennes
  • La Fabrik’ à bulles
  • La maison des citoyens de rennes
  • La Nature en Ville
  • La Nef
  • Laisse Mouton
  • LDH (Ligue des Droits de l’Homme)
  • Les amis de la Perma’G
  • Les Cols Verts Rennes
  • Les cigales de Bretagne
  • Les Glaneurs Rennais
  • Les shifters rennais
  • L’établi des mots
  • L’étonnant voyage
  • LPO Bretagne (Ligue pour la Protection des Oiseaux)
  • Ma Joyeuse épicière
  • Meublez main
  • Oxfam Rennes
  • Parasol
  • Planète IO
  • Proxité
  • QUARTIER ARMORIQUE
  • R2R
  • Reveille ta moelle
  • Savonnerie des coquelicots
  • Sentience Rennes
  • Sos Handicap
  • SOS méditerranée
  • Sortir du Nucléaire – Rennes
  • Terre de liens
  • TeleCoop
  • Utopia 56
  • Urban Rivers
  • WILD
  • XR Rennes
  • Zero Waste Pays de Rennes

Le programme détaillé du Samedi 14 octobre : 

En parallèle du village associatif, une programmation variée sur de nombreux sujets !

Sur la grande scène : 

  • 14h30 – 16h : Agir face à l’urgence climatique quand l’écologie a mauvaise presse
  • 16h30 – 18h : Hypermétropolisation et artificialisation des sols, quelles alternatives ? Avec Guillaume Faburel, 650H et La Frugalité Heureuse
  • 18h – 18h30 : Plénière d’ouverture
  • 19h – 20h : Argalouve (Concert)
  • 20h – 22h : La Rennes des voyous (DJs)

Sur la petite scène : 

  • 14h30 – 16h : Les luttes pour l’environnement et le climat, du local au global : pourquoi, quand, comment, avec qui et est-ce que ça marche à travers quelques exemples récents
  • 16h30 – 18h : La défense des communs
  • 18h30 – 19h30 : Front de mères : Un projet d’écologie populaire,  antiraciste et féministe

Sur l’espace jardin : 

  • 15h30 – 16h30 : Présentation du collectif de soutien aux victimes des pesticides
  • 16h30 – 17h/18h – 18h30 : Animation Quizz d’Attac Rennes

Pour te satisfaire l’estomac : 

  • Le relais pour des succulentes crêpes et des gâteaux qui financent des projets de jeunes en difficulté
  • Mademoiselle Fayel pour des délicieuses glaces et des généreux cookies ainsi que des cakes
  • Matcha pour un bourguignon végétal du tonnerre ! 

Pour te désaltérer : Alternatiba Rennes tiendra un bar avec de nombreux softs et boissons alcoolisées !

Le programme détaillé du dimanche 15 octobre : 

Viens satisfaire tes papilles mais aussi nourrir ton cerveau et te déhancher sur la piste de danse tout en profitant d’un marché d’artisanes et d’artisans.

Sur la grande scène : 

  • 11h30 – 12h30 : Plénière d’ouverture
  • 12h30 – 13h30 : Pili (Concert)
  • 14h30 – 15h30 : Danse bretonne par Le cercle celtique
  • 16h – 17h30 : Conférence climat atelier nos vies bas carbone ? 

Sur la petite scène : 

  • 11h30 – 13h : Le retour du loup en Bretagne  
  • 13h30 – 15h : Ensemble inventons la ville de demain
  • 15h30 – 17h : Productivisme & consommation – Colloque apprivoisé des universités de Rennes

Sur l’espace jardin : 

  • 11h30 – 12h30 : Cours de yoga
  • 13h – 13h30 : Quizz Attac
  • 15h30 – 16h30 : ” “”Entre arbres et loups – histoires magiques de la forêt’ 
  • Contes à partir de 7 ans”

Pour te satisfaire l’estomac : 

  • La Compagnie Fermentée Pain
  • Les vergers de l’utopie Confitures / jus de pomme / petits fruits
  • Arbre aux sorbets Glaces
  • Grain de Méliss Tisanes
  • Au pré de la terre Fromage, beurre
  • Alchimère Infusions / boisons fermentées
  • COLLET Louis Maraîcher
  • “La Bolinette local et de saison” Food truck
  • Les végétables Foodtruck

Pour te désaltérer : Alternatiba Rennes tiendra un bar avec de nombreux softs et boissons alcoolisées !

Le programme en images :

Pour rejoindre l’événement Facebook, rendez-vous ici.

Pour voir le retour sur l’édition 2022, rendez-vous ici.

On parle de nous :


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Bridor Dehors : victoire sur l’agrobusiness !

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Image du rassemblement contre Bridor à Liffré
Lors de la journée de mobilisation contre Bridor en novembre 2022

Le groupe Le Duff renonce à son usine Bridor à Liffré

Louis Le Duff a annoncé le 30 mai renoncer à son projet d’usine Bridor à Liffré. L’homme d’affaire, propriétaire de la Brioche Dorée et de Del Arte, a jeté l’éponge devant l’importante mobilisation citoyenne s’opposant au projet porté par le collectif CoLERE, qui agrégeait de nombreuses organisations, parmi lesquelles Alternatiba Rennes et l’Alliance Ecologique et Sociale.

Une consommation effrénée d’espace, d’eau et d’énergie

Vingt-et-un hectares devaient être artificialisés, comprenant des zones agricoles mais aussi des espaces naturels et humides abritant pas moins de 27 espèces d’oiseaux protégées. La consommation d’eau potable de l’usine était estimée par Bridor à 200 000 mètres cubes par an [1]. Soit l’équivalent d’une ville de plus de 3000 habitants, alors même que des élu.e.s d’Ille-et-Vilaine ont récemment appelé à réduire la consommation d’eau individuelle pour éviter une pénurie d’eau potable [2]. Les marchandises, principalement destinées à l’export, auraient été acheminées par des camions et containers réfrigérés aux quatre coins du monde.

Exporter des viennoiseries surgelées en Asie et en Amérique

La finalité de l’usine était de devenir la plus grande usine du monde de viennoiseries surgelées. Pensée plus particulièrement pour alimenter les hôtels de luxe et les bâteaux de croisière.

Les produits Bridor, produits en masse, concurrencent notamment des boulangers locaux, nécessairement moins compétitifs. Les 500, puis 200 emplois annoncés par Bridor (mais pas promis), auraient remplacé l’activité d’autant d’artisans, plus proches des producteurs et des consommateurs. Le projet s’inscrivait donc dans une logique d’industrialisation et de délocalisation des chaînes de production alimentaire. Complétement à rebours de la logique de résilience et de sobriété que nous impose le dérèglement climatique.

En mars 2022, Alternatiba Rennes, au sein de Plus Jamais Ça ! avait une nouvelle fois fait part de ces arguments via une contribution à l’enquête publique de la commission d’enquête relative au projet Bridor à Liffré.

Victoire des militant.e.s et des citoyen.ne.s

Riverain.e.s et militant.e.s ont multiplié les actions depuis l’annonce du projet en 2017.

Recours administratifs, tractages dans les marchés et rassemblements sur le site à Liffré se sont succédés dans le but de faire annuler le permis de construire. Les rassemblements sur le site, auxquels Alternatiba Rennes a pris part, ont réuni jusqu’à plusieurs centaines de manifestant.e.s lors de journées festives combinant manifestations, activités ludiques et débats. Pour les militant.e.s et les citoyen.ne.s, le renoncement du groupe Le Duff est une victoire historique !

Rester vigilant.e.s

En effet, si ce projet voit pas le jour, le terrain reste constructible.
Dès l’annonce de Bridor de l’abandon de son projet, Guillaume Bégué, maire de Liffré, a précisé qu’il souhaitait toujours que des entreprises puissent s’installer sur le site (lire l’article sur le Télégramme).

Situé en tête de bassin versant, l’enjeu est fort de préserver cet espace naturel de tout projet d’artificialisation inutile, destructeur de terres et de biodiversité.

C’est ce que rappelait l’Alliance Écologique et Sociale dans son communiqué de presse du 20 juin :

“À Liffré, nous resterons vigilants à la vocation qui sera désormais donnée au site de Sévailles 2, dont l’artificialisation serait dans tous les cas dommageable. En Ille-et-Vilaine comme partout, l’urbanisation galopante des dernières décennies a fait perdre d’importantes surfaces à l’agriculture comme à la biodiversité. Désormais, il s’agit de faire avec les enveloppes déjà urbanisées et d’optimiser leur usage et leur capacité d’accueil.”

[1] https://www.liffre-cormier.fr/wp-content/uploads/2020/10/Presentation-Bridor-TR2-16.09.2020.pdf

[2] https://www.francebleu.fr/infos/enveironnment/secheresse-vers-une-penurie-en-eau-potable-pour-le-nord-de-l-ille-et-vilaine-1657208196


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Le Pacte pour la transition : engager les élus sur la justice climatique et sociale

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Le Pacte pour la transition

Engager les élus locaux sur des mesures écologiques et sociales ambitieuses : c’était l’objectif du Pacte pour la transition mis en place lors des élections municipales de 2020. Issu d’une initiative nationale de 60 organisations et d’une consultation ayant réuni 1135 citoyens, élus et scientifiques de toute la France, ce pacte comprend 32 engagements pour rendre notre monde plus juste et respectueux de la nature.

Lors des municipales 2020, des collectifs locaux de plusieurs villes ont interpellés les candidat·es pour leur demander de s’engager plus ou moins fortement sur les mesures proposées.

À Rennes, c’est Zero Waste Pays de Rennes, Eau et rivière de Bretagne et Alternatiba Rennes qui se sont allés au contact des candidat·es.

Un outil d’évaluation efficace pour les collectifs locaux

Le Pacte pour la transition est utile sur plusieurs aspects. Il a d’abord permis de jauger les ambitions écologiques et sociales des différentes listes candidates aux dernières municipales, tout en les incitant à s’engager le plus possible. Aujourd’hui, cela permet aux collectifs locaux d’évaluer les actions des élus, d’encourager à des politiques publiques plus résolues, et de dénoncer celles qui ne sont pas compatibles avec les engagements pris. Le Pacte joue le rôle de « barème » incontestable qui peut servir de levier puissant pour dénoncer une action publique insuffisante, écocidaire ou injuste.

Les mesures proposées

32 mesures ont été proposées et réparties en 8 thématiques : Agriculture et alimentation, Biodiversité, urbanisme et eau, Déchets et publicité, Énergie, Inclusion, solidarité et logement, Mobilité et Administration ainsi que Démocratie participative et vie associative.

Vous pouvez retrouver ces 32 mesures en cliquant ici.

Les collectifs locaux de Rennes ont également ajouté 2 mesures locales :

– Restreindre l’utilisation des enseignes lumineuses

– Limiter l’utilisation du transport aérien (en raison de la proximité avec l’aéroport de Saint-Jacques de la Lande)

34 mesures ont donc été proposées aux candidat·es à Rennes.

Quels ont été les engagements à Rennes ?

Les associations Zero Waste Pays de Rennes et Eau et rivière de Bretagne et Alternatiba Rennes sont allées à la rencontre des candidat·es fin 2019-début 2020 pour leur proposer de s’engager sur les 34 mesures. 3 niveaux d’engagement, plus ou moins forts, étaient possibles pour chacune d’entre elles. Au premier tour, 4 listes ont acceptés de s’engager : Rennes avec Nathalie Apperé, Libre d’agir pour Rennes, Choisir l’écologie pour Rennes et Révéler Rennes.

La liste « Rennes en commun », issue de la fusion entre la liste Choisir l’écologie pour Rennes (Europe-Écologie-Les-Verts) et Rennes avec Nathalie Apperé (Partie socialiste), signa l’intégralité des mesures (mais avec un niveau d’engagement modéré sur 3 d’entre elles) avant de remporter l’élection.

Vous pouvez retrouver les engagements de toutes les listes ici.

Une pression politique à l’avantage des collectifs citoyens

De nombreuses actions de communication ont été organisées après les signatures et avant l’élection afin de partager au maximum les engagements pris ou non par les élus. Nous avons également publié des analyses afin de souligner les incohérences qui pouvaient exister entre les engagements pris dans le cadre du Pacte pour la transition et le programme des candidat·es. En effet, certaines listes ont validé de nombreuses mesures que leur programme ne défendait pourtant pas, ce qui pouvait faire douter de leur sincérité.

Notre article sur les engagements de la liste « Rennes en Commun »

Des actions sur tout le mandat

Le-vrai-faux-magazine-de-Rennes-Metropole
Le vrai faux magazine de Rennes Metropole

L’action du Pacte ne s’est pas arrêtée aux élections : elle a vocation à servir tout au long du mandat pour permettre à n’importe quel collectif citoyen de surveiller si les actions de ses élu·es sont à la hauteur de leurs engagements. Le collectif rennais du Pacte pour la Transition (composé aujourd’hui de membres d’Alternatiba Rennes et d’Oxfam), est en contact régulier avec les élu.es référent.es pour échanger avec eux·elles et les questionner sur leurs avancements. Des actions peuvent également être occasionnellement organisées par le collectif, comme la publication et la distribution, en avril 2023, d’un faux magazine de Rennes Métropole qui documentait, sur un ton humoristique, ce que pourrait être une ville écologique et juste selon les termes du Pacte. Cela a fait réagir plusieurs élus sur les réseaux sociaux, ce qui démontre la portée que ces actions peuvent avoir dans le débat public.

Un regard global sur tous les sujets de l’écologie et de la justice sociale

Si vous aussi vous souhaitez peser sur les décisions de nos élus, vous intéresser à l’écologie et à la justice sociale de manière transversale ou encore échanger avec d’autres collectifs militants, n’hésitez pas à rejoindre le collectif rennais « Pacte pour la transition » !

Notre site internet :  https://rennes.alternatiba.eu/

Le mail du collectif :  pacte_transition_rennes@riseup.net

Pour en savoir plus sur le Pacte pour la transition

Lire la tribune des collectifs signataires

Le site du Pacte


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STOP EACOP, STOP AU CARNAGE TOTAL !

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Action contre les banques qui financent Total

Le 10 mai 2023, Alternatiba Rennes a agit contre le projet EACOP de Total Energies en Afrique en recouvrant d’affiches et de blanc de Meudon deux banques qui le financent : la Bnp Paribas et le Crédit Agricole !

EACOP, c’est un méga-projet pétrolier sur le point d’être construit en plein coeur de l’Afrique par TotalEnergies. Une catastrophe pour la population ougandaise, la biodiversité locale et notre avenir à toutes et tous sur cette planète !

👉POURQUOI STOPPER EACOP ?
🤝Pour les gens
EACOP menace de déplacer plus de 100 000 personnes en Ouganda et en Tenzanie, et polluera des sources d’eau dont dépendent plus de 40 millions de personnes pour leur eau potable et leur production alimentaire.

🐝Pour la biodiversité
Sur son trajet, l’oléoduc mettra en danger des dizaines d’espèces animales emblématiques et menacés : éléphants d’Afrique, chimpanzés orientaux, lions, petits koudous, buffles, impalas, hippopotames, girafes…

🌍Pour le climat
EACOP, ce sera 10,9 millions de tonnes de pétrole transportées chaque année. Quand elles seront brûlées, ce sera équivalent à 34,4 millions de tonnes de CO2 supplémentaires par an.

👉COMMENT LES STOPPER ?
Construire l’oléoduc chauffé le plus long au monde est une tâche coûteuse que TotalEnergies et CNOOC ne peuvent entreprendre seuls. Ils cherchent à emprunter 3 milliards de dollars aux banques d’affaires les plus importantes afin de financer leur projet.

💸Pas d’argent ? Pas de pipeline !
Le Crédit Agricole et la BNP Paribas ont financé Total à hauteur de 18,32 Milliards de dollar depuis 2016 !!!
Alors nous nous permettons de les salir, au cours d’actions visuelles, coordonnées et décentralisées !
Car nous pensons que jamais leurs pratiques là-bas ne pourraient exister ici. Car nous pensons que les droits humains ne sont pas à la carte et que la France ne peut plus fermer les yeux.

✊La lutte contre EACOP peut être gagnée et marquer un tournant décisif. Sous la pression citoyenne, nombre de financeurs et assureurs se sont déjà désengagés du projet, le Parlement européen a approuvé une résolution commune contre en septembre 2022. Mais les intérêts économiques restent maîtres et cela n’a pas suffi à interrompre les constructions en cours. Augmentons la pression.

Montrons que nous ne tolérerons plus de tels projets, ni ici, ni ailleurs.

🛑STOP EACOP. STOP TOUT NOUVEAU PROJET🛑


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Action contre les écrans publicitaires – 18 février 2023

Action antipub samedi 18 février 2023 à Rennes

Rennes – Alternatiba Rennes a recouvert des publicités lumineuses dans le cadre d’une journée nationale contre le gaspillage énergétique

Etant donné que la société Clear Channel impose depuis 2016 une soixantaine de panneaux publicitaires numériques dans les rues de Rennes, Alternatiba Rennes a mené une action non-violente de désobéissance civile en journée à l’encontre des panneaux numériques.

Plusieurs actions ont déjà été menées contre ces dispositifs dans le passé. En plus d’exiger le retrait au plus vite de ces panneaux, Alternatiba Rennes vise également ceux présents dans la gare de Rennes, et dans les centres commerciaux.

Alors que la hausse des prix de l’énergie frappe de plein fouet l’ensemble des ménages et notamment les plus précaires, les artisans et les collectivités locales, gâcher de l’énergie devient d’autant plus intolérable.

Un récent sondage BVA a indiqué que 85% des Françaises et Français étaient favorables à une réduction du nombre des écrans numériques publicitaires visibles dans l’espace public, quand 54% soutiennent tout bonnement leur interdiction comme le demande une pétition citoyenne déjà signée par plus de 59 000 personnes.
En 2019, on dénombrait 55 000 écrans publicitaires numériques (de tailles variables) en France contre 40 000 en 2017, soit une augmentation de près de 40% en deux ans [1].
Les dispositions prises l’automne dernier par le gouvernement pour réguler les publicités et les enseignes lumineuses sont largement insuffisantes et incohérentes avec le discours gouvernemental appelant à “une mobilisation générale” en faveur de la sobriété énergétique.
Face à la crise énergétique et à l’urgence climatique, la sobriété énergétique doit être pensée en lien avec la justice sociale. Elle doit s’accompagner de mesures contraignantes ciblant en priorité les consommations excessives et de mesures d’accompagnement des plus précaires, par exemple un investissement massif dans la rénovation performante des passoires thermiques.

[1] Source Ademe : https://librairie.ademe.fr/cadic/3899/impacts-panneaux-publicitaires-numeriques-2020-complements.pdf

Notre revue de presse :


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⚡Action vitrines-éteintes ! 💡 Non au gaspillage énergétique !

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Voir la vidéo de l’action

Pendant 6 semaines nous sommes allés trouver les magasins/agences qui gardent leurs vitrines/écrans/enseignes allumés la nuit. Nous les avons averti 3 fois sur l’aspect néfaste de leur pratique :
💡 un vrai gaspillage énergétique
😡qui encourage à la consommation
❌contraire au règlement en vigueur à Rennes
Nous avons commencé par simplement scotcher un message pédagogique sur leur vitrine (et en le glissant aussi sous leur porte). 2 semaines après, pour les enseignes qui gardaient encore leurs vitrines allumées, nous avons cette fois collé une affiche sur leur vitrine, leur avertissant une nouvelle fois sur leurs pratiques. Encore 2 semaines après, nous avons recouverts de blanc de Meudon les enseignes qui n’avaient toujours pas changé leurs pratiques. Le blanc de Meudon est une peinture à base de craie, facilement lavable, mais qui a permis de rendre visibles au public les commerces/agences qui ont continué à garder leurs lumières allumées, voici d’ailleurs leur nom :

  • Hope (rue le bastard)
  • Matty (6 rue de Nemours)
  • Giboire (rue Jules Simon)
  • Nestenn (Bd de la liberté)
  • Dépil Tech (Bd de la liberté)
  • Orange (république)
  • Or en Cash (Quai Lamenais)
  • Super Dry (rue Ferdinand Buisson)
  • Laure et Albane (rue de Toulouse)
  • Dress Up (rue du Champ Jacquet)
  • Dress Code (rue du Champ Jacquet)
  • Mauboussin (rue le Bastard)

✊À l’heure de la crise climatique et énergétique nous ne pouvons plus tolérer ce genre de pratiques !
Rennes Métropole doit se donner les moyen de faire respecter son règlement !


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Noël responsable : 6 alternatives pour réduire son impact

Vous fêtez Noël 🎅 ? Au risque de casser la fameuse “magie des fêtes”, il faut rappeler que cette période à un impact très fort sur l’environnement, l’humain et la biodiversité… Des solutions concrètes existent pour réduire son empreinte : zéro déchet, manger engagé, seconde main, cadeaux éthiques… Nous avons recensé des alternatives durables, locales et écologiques à Rennes et ses alentours pour vous aider à passer le Noël le plus responsable possible (et tous les autres jours aussi !) 💚


Alternative #1 : offrir des cadeaux utiles et durables 🎁

Toute l’année, pour éviter les achats compulsifs, on peut avoir recours à la méthode BISOU. Mais à Noël il est difficile de passer à côté des cadeaux… Certains se décident à ne plus rien s’offrir ou, du moins, à réduire leur liste au Père Noël afin de privilégier l’utilité et la qualité. Pour faire le choix d’un Noël responsable on peut se référer à la “Pyramide du cadeau éthique”, selon laquelle l’achat neuf arrive vraiment (vraiment) en tout dernier :

Privilégier l’immatériel

Le vrai cadeau durable, c’est sûrement le cadeau qui n’a pas été produit… Et les possibilités sont infinies : on peut offrir de son temps ou bien ses compétences, mais également des expériences et des activités qui créeront du bien-être, des savoir-faire, des souvenirs…

Quelques alternatives à Rennes :

⚒️ COMME UN ETABLI : un atelier partagé qui propose des cours, des stages et des formations autour du bois, du textile, du métal…

🧘‍♂️ LE CHIEN TÊTE EN BAS : démocratiser le Yoga en rendant la pratique accessible à toutes les catégories socio-professionnelles.

🧱 EMPREINTE : pour faire la promotion de l’habitat écologique, l’association propose notamment des formations théoriques et pratiques sur chantier.

🥕 VERT LE JARDIN : formations, ateliers et stages autour du jardinage au naturel, le compostage, l’apiculture….

Et les étrennes, c’est aussi de l’immatériel

Si vous êtes plutôt du genre à signer un chèque pour les fêtes, là encore des alternatives existent. Offrir de la monnaie locale, ouvrir un compte d’épargne solidaire, ou bien encore faire un don à une association

Des initiatives à Rennes et en Bretagne :

💶 GALLÉCO : cette monnaie citoyenne renforce l’économie locale au travers d’un réseau d’entreprises qui privilégient des fournisseurs de proximité

💰 LES CIGALES DE BRETAGNE : contribuez à la mise en place d’une société plus solidaire en donnant du sens à votre épargne

🎁 DON À UNE ASSOCIATION DE RENNES : pour savoir à qui envoyer un don, découvrez la liste complète des initiatives du Village des Possibles 2022.

Donner ou surcycler des objets

Surcycler cela veut dire récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Vous pouvez surcycler vous-même des objets (voir le point au-dessus). Ou bien tout simplement donner en cadeau un livre que vous avez aimé, un objet dont vous ne vous servez plus…

À Rennes :

🌲 MEUBLEZ MAIN : du mobilier sur-mesure en bois de récupération (et aussi des ateliers pour apprendre à réaliser des pièces originales)

Acheter en seconde main

La seconde main permet de donner une deuxième vie à un article en lui trouvant un nouveau propriétaire. Cette forme d’économie circulaire participe à combattre la surconsommation, notamment la “fast fashion” quand on pense aux friperies.

Quelques alternatives à Rennes :

♻️ LA BELLE DÉCHETTE : la ressourcerie qui donne une seconde vie aux objets, meubles et matériaux, sensibilise au réemploi et à la préservation des ressources

🏄‍♀️ L’ÉQUIPIÈRE : une ressourcerie dédiée à l’équipement sportif et proposant des articles et du matériel de seconde main à petit prix

Faire soi-même et réparer

Créer ses cadeaux c’est tentant, mais comment faire lorsque l’on ne sait pas faire ? Si de nombreux ateliers créatifs existent (cf. plus haut), cela peut être aussi intéressant d’offrir un objet cassé ou abimé que l’on a réparé soi-même…

Des ateliers de réparation à Rennes :

🔧 REPAIR CAFÉ : des ateliers en collectifs dans lesquels vous êtes entourés par des bricoleurs bénévoles qui vous aide à débusquer la panne de vos objets.

🚲 LA RUSTINE DE BEAULIEU : un atelier de réparation de vélos, ouvert à tous et à prix libre et pour lequel il n’est pas besoin d’avoir de compétences particulières.

Acheter neuf, mais éthique !

Vous ne trouvez pas votre bonheur dans la liste ci-dessus et vous pensez à acheter neuf ? Vous pouvez encore réduire votre impact et passer un Noël responsable 😉 Prioriser vos achats vers des créateurs locaux, des matériaux nobles, des objets solidaires, des biens culturels, des démarches zéro déchet ou à faible émission

À Rennes et plus loin :

🌎 ARTISANS DU MONDE : une association qui se mobilise pour un commerce équitable au service des droits humains et de la planète.

📚 L’ÉTABLI DES MOTS : une librairie de quartier, indépendante et coopérative, ouverte à toutes et tous.

VOYAGE EN PATRIMOINE : l’association édite le magazine pour enfants et ados, “Dans le sillage des étoiles”, autour des richesses de notre planète.

☎️ TÉLÉCOOP : envie d’offrir un nouveau forfait ? Télécoop et le 1er opérateur télécom coopératif engagé dans la transition écologique et solidaire.


Alternative #2 : manger engagé 👩‍🍳👨‍🍳

C’est l’heure de passer à table ? L’alimentation représente elle aussi un enjeu global majeur en termes d’environnement. En effet, le quart des émissions de gaz à effet de serre en France provient de nos assiettes ! Là encore des alternatives sont possibles :

Acheter de saison, local et bio

Pour réduire son empreinte et faire du bien à sa santé/la planète on peut éviter le plus possible d’acheter des produits issus de l’agro-alimentaire. Ses modes de production, son usage intensif des énergies fossiles, son gaspillage de la ressource en eau, les traitements infligés aux animaux et aux cultures, la bétonnisation des sols… tout est contradictoire avec un Noël responsable.

À l’inverse, tout cela fait du bien à nos écosystèmes :

  • privilégier les circuits courts et la vente directe (en magasins de producteurs par exemple)
  • consommer des fruits et légumes de saison
  • préférer les aliments bio (avec ou sans label)…

Et si, entre le fromage et la bûche, le débat s’anime sur la bio, vous pouvez dès à présent affûter vos arguments grâce au Petit Guide pour vos amis biosceptiques.

Modifier son régime alimentaire

Vous aimez la viande ? Ce n’est pas grave ! S’il ne s’agit pas de devenir absolument végétarien, voire vegan, il est vraiment urgent de réduire drastiquement notre consommation de viande. Et nous avons encore des chiffres…

  • En 2016, selon la FAO (Food ad Agriculture Organisation), l’élevage, et en particulier la viande bovine et ses produits laitiers, étaient à l’origine de 14,5% des émissions de GES mondiales.
  • Pour Greenpeace, la production de viande et de produits laitiers serait la source de 63% de la déforestation de la forêt amazonienne et mobiliserait jusqu’à 75 % de la surface des terres agricoles dans le monde (chiffres 2017).

Manger moins et mieux de la viande permet donc de protéger la planète, mais aussi de lutter contre la faim dans le monde. Privilégier une viande blanche locale, issue d’un élevage paysan semble être un bon début 🙂

Réduire le gaspillage alimentaire

Qui dit Noël responsable dit barrage au gaspillage alimentaire. Chaque année en France, ce sont 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetés (source Ademe 2016). 33% le sont au stade de la consommation, dont 19% chez les particuliers… Quand on songe que la faim dans le monde a progressé en 2022, on se dit qu’il est possible de faire mieux, même à Noël :

  • Acheter et cuisiner les justes quantités
  • Demander un doggy bag au restaurant
  • Conserver le surplus d’aliments
  • Trier pour composter ce qui peut l’être

Choisir un restaurant labellisé

Vous dînez à l’extérieur pour le réveillon ? Il vous est possible de choisir un établissement labellisé Écotable ou bien encore Étoile Verte. Ces initiatives accompagnent la restauration dans sa transition écologique et permet une certaine forme de garantie de restauration durable pour les clients.

Des alternatives à Rennes :

🥦 LES AMAP D’ARMORIQUE : en achetant vos produits dans un Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne, vous contribuez à développer une agriculture paysanne de qualité et un commerce équitable.

🍅 BREIZH’I POTES : l’association gère le supermarché coopératif et participatif Breizhicoop, dans lequel vous êtes à la fois propriétaire, acteur et client !

🍽️ LA BONNE ASSIETTE : l’association milite depuis 1994 pour une réduction de notre empreinte écologique en modifiant, notamment, nos modes alimentaires.

🥔 LE JARDIN DES MILLE PAS : support d’une réappropriation de l’alimentation et la reconnexion au vivant, le jardin propose aussi une vente directe de fruits et légumes.

🥕 LES COLS VERTS : cette micro-ferme urbaine pédagogique en maraichage bio permet de se reconnecter à l’environnement et au vivant.


Alternative #3 : penser zéro déchet 🗑

Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas, non ? En 2018, la France a produit 342 millions de tonnes de déchets, soit 5,1 tonnes par habitant (source ADEME). Certes, la part produite par les ménages n’en représenterait que 9%, mais les coûts de la gestion de nos déchets explosent et les services publics nous incitent fortement à réduire le volume de nos poubelles.

Tour d’horizon des alternatives possibles pendant les fêtes :

Oublier le sapin

Tous les ans en janvier, c’est le grand retour des sapins sur nos trottoirs… Si le sapin naturel se défend mieux en termes d’empreinte écologique que le sapin en plastique (s’il est labellisé plante bleue ou sapin bio notamment et qu’il ne vient pas de loin…), son retraitement nécessite des dépenses d’eau et d’énergie qui pourraient être éviter.

Pour contourner le problème, on peut par exemple :

  • Décorer une des plantes de la maison
  • Acheter ou construire soi-même un sapin en matériaux recyclés (bois de palette, carton…)
  • Opter pour un poster à afficher

Vous préférez tout de même le sapin traditionnel ? 3 astuces à activer :

  • Préférer un sapin en pot qui pourra être replanté
  • Choisir un sac à sapin biodégradable
  • À Rennes, participer à l’opération Sapin Malin

Réutiliser sa déco

Une nouvelle déco chaque année au moment des fêtes, est-ce raisonnable ? Peut-être pas… Pour un Noël responsable, vous pouvez essayer de :

  • Réemployer vos guirlandes, vaisselle, décoration extérieure…
  • Utiliser des matériaux naturels et du jardin (pour la décoration de la table par exemple)
  • Fabriquer vous-même vos éléments de décoration

Quand même envie de changer de décor ? Pourquoi ne pas tout simplement vous faire prêter ou échanger vos décorations et vaisselle avec vos proches ?

Réduire les emballages

Le meilleur déchet c’est celui qu’on ne produit pas, non ? Pourtant, en France, c’est environ 20 000 tonnes de papiers-cadeaux qui sont gâchés chaque Noël. Et une partie d’entre elles ne peut pas être recyclée (source CITÉO). Ça fait cher les 5 secondes de suspens…

Et les sources de déchets ne se limitent pas aux cadeaux : emballages des achats neufs, des produits alimentaires, packaging à usage unique… chaque année, ce sont 10 millions de tonnes de déchets plastiques qui terminent leur course dans les océans (source Zero Waste France), alors on fait comment ?

  • On privilégie le durable pour emballer les cadeaux (furoshiki, boîtes…) et conserver nos aliments (beewrap, récipients en verre…)
  • On achète en vrac (aliments, produits ménagers, de beauté ou d’hygiène…) et on retourne au marché
  • On évite d’acheter neuf en ayant le réflexe de la seconde main

Composter ses biodéchets

À partir du 1er décembre 2024 le compostage des déchets alimentaires sera obligatoire pour tous les foyers (source Gouvernement). Alors qu’ils sont composés majoritairement d’eau et pourraient enrichir les micro-organismes de nos sols, 18 millions de tonnes de biodéchets sont produits par an en France, dont 70% sont incinérés ou enfouis… (source Rennes du Compost). Alors, à Noël on adopte le réflexe du compostage pour limiter l’enfouissement de déchets utiles 😉

Des alternatives à Rennes

🍚 PAKADUR : l’association milite pour la réduction des déchets par la mise en place de consignes sur le territoire rennais, avec notamment le projet “En boîte le plat”.

🐝 BOBEE & CIE : la boutique en ligne rennaise zéro déchet, proposant des accessoires durables et solidaires, pour la cuisine, la salle de bain et l’emballage de vos cadeaux.

👩‍🌾 RENNES DU COMPOST : Rennes du compost collecte à vélo les biodéchets des entreprises et les revalorise en compost 100% local.

🛒 BIOCOOP Scarabée : un réseau de magasins coopératifs proposant un large choix de produits en vrac, de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique…

🗑️ ZERO WASTE RENNES : dans le cadre de la transition écologique globale et du respect des droits humains, l’association propose d’en finir avec le tout jetable…


Alternative #4 : passer à la mode responsable 💅

Vos invités vont arriver, il est grand temps de passer sur votre 31… Garde-robe, produits de beauté et d’hygiène, ici aussi vous pouvez réduire votre impact sur l’environnement. Voici quelques conseils pour être le plus beau en col roulé :

Refuser la fast fashion

Bienvenue dans un univers impitoyable ! Impact écologique colossal, conditions de travail et droits humains bafoués, obsolescence, pression sociale des standards… la fast fashion a tout faux.

L’empreinte carbone du secteur de la mode est estimée à 1,2 milliard de tonnes de CO2 et une paire de jeans peut parcourir jusqu’à 65 000 km avant d’arriver sur son lieu de vente ! (source Greenpeace). Plastique, pesticides, produits chimiques… l’impact environnemental est considérable. On estime que, chaque année, c’est l’équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques qui est rejeté dans les océans (source ADEME).

La justice sociale est également très durement entravée par l’industrie textile. Ce secteur emploie en effet 75 millions de personnes (dont 86% situés dans la région Asie-Pacifique) pour lesquelles les conditions de travail et les rémunérations sont sacrifiées (source Oxfam).

À notre échelle, il est possible de lutter contre ces états de fait en modifiant notre rapport à la mode :

  • Entretenir ses vêtements pour les garder en bon état plus longtemps :
    • Lavages peu fréquents à faible température, avec une lessive maison…
    • Les réparer et les retoucher
  • Avoir comme premier réflexe l’achat en seconde main (et en donnant ce que l’on ne souhaite plus porter)
  • Avant achat se demander si l’on en a vraiment besoin (méthode BISOU ;))
  • Acheter responsable :
    • En choisissant les bonnes matières : lin, chanvre, coton biologique…
    • En se fiant aux labels : Ecolabel européen, Ecocert Textile, Demeter, GOTS (Global Organic textile Standard) Label international, BioRé, Oeko – Tex Standard 100…

Faire soi-même ses produits et vêtements

Passez en mode DIY (Do It Yourself – Faites-le vous-même). De nombreux tutoriels, ateliers et sites Internet vous permettent d’acquérir des savoir-faire et de réaliser vous-même :

  • Vos vêtements, bijoux et accessoires
  • Vos produits de beauté (masques, maquillage, crème…)
  • Vos produits d’hygiène (shampoing, savon…)
  • Vos produits ménagers (vaisselle, sols, surfaces…)

Tout ceci en utilisant des matériaux recyclés et des produits plus respectueux de l’environnement (miel, huiles essentielles, vinaigre blanc, bicarbonate…)

Initiatives locales et nationales

🏷️ ÉTHIQUE SUR L’ÉTIQUETTE : ce collectif pluri-acteurs cherche à promouvoir l’émergence de nouveaux comportements économiques pour un meilleur respect des droits.

💍 CLAIRE & ALBANE : des bijoux artisanaux éco-responsables dans une démarche zéro déchet et d’upcylcing (cuir, papier…).

🧼 LA SAVONNERIE DES COQUELICOTS : des produits d’hygiène et de beauté fabriqués à Rennes, avec des produits issus uniquement de l’agriculture biologique.

👚 THE PLACE TO FRIP : découvrir de nouvelles friperies à Rennes, pour refaire votre garde-robe sans ruiner la planète ou vendre les vêtements que vous ne mettez plus.


Alternative #5 : gaspiller moins d’énergie💡

Crise de l’énergie, flambée des prix de l’électricité et du gaz, fin de l’”abondance”… s’il n’incombe pas qu’aux individus de réduire l’usage qu’ils font des ressources (limitées) de la planète, pour l’Agence Internationale de l’Énergie (IEA), le résidentiel représentait en 2019 tout de même 21 % de la part de la consommation finale d’énergie (source Wikipédia).

Il donc possible, et urgent, de mettre en place certaines actions :

Privilégier les mobilités douces

En 2019, en France, la moitié des émissions de CO2 de l’ensemble des transports provenait des voitures particulières. Cela représente 67,2 millions de tonnes rejetés dans l’atmosphère (source Ministère de la Transition Écologique). Si l’on ajoute à cela, les conditions de production et d’acheminement des carburants, l’émission de particules fines, bouchons interminables… il est urgent de réfléchir à des alternatives pour se rendre sur son lieu de réveillon :

  • Privilégier la marche à pied et le vélo
  • Utiliser les transports en commun (à Rennes et en Bretagne : Star et Breizh’go)
  • Penser au covoiturage si vous devez prendre un véhicule (En Bretagne : Ehop)
  • Éviter de prendre l’avion au maximum (pour comprendre pourquoi, lire le manifeste des Atterristes).

Limiter sa consommation

Ça clignote à l’extérieur, ça clignote à l’intérieur… c’est pas Versailles ici ! Plus sérieusement, la transition écologique passe également par la réduction de notre consommation d’énergies fossiles et d’électricité.

Dans une France où le nucléaire est roi et où nous réouvrons des centrales à charbon pour sécuriser nos approvisionnements, nous pouvons agir au quotidien pour réduire notre facture (et cela vaut à Noël aussi) :

  • Ne pas laisser ses appareils en veille
  • Réduire ou supprimer la “déco lumineuse”
  • Éteindre les lumières inutiles
  • Privilégier le mode économique des appareils ménagers
  • Cuisiner économe
  • Vérifier l’étiquette énergie de vos appareils
  • Réduire la température de chauffage des pièces
  • Choisir un fournisseur en énergie renouvelable
  • Pour plus d’informations, voir le Guide des écogestes de l’ADEME

À Rennes, en Bretagne et ailleurs

🚲 RAYON D’ACTION : représente les usagers cyclistes et piétons dans la métropole de Rennes, afin de favoriser les déplacements à bicyclette et à pied…

🚙 EHOP : l’association accompagne les changements de comportement en Bretagne et est en lien direct avec les covoitureur·se·s de l’information à la mise en relation.

☀️ ÉNERGIE DU PAYS DE RENNES : développer la transition énergétique en favorisant le développement du solaire photovoltaïque sur Rennes et sa région.

🔌 ALEC DU PAYS DE RENNES : l’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Rennes est une association dont les adhérents s’engagent sur un chemin de sobriété, d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables.

💡 ÉNERCOOP : fournisseur français d’électricité d’origine 100% renouvelable qui se démarque des autres fournisseurs par sa forme coopérative.

🤔 PAUMÉ.E.S DANS MA SOBRIÉTÉ : une plateforme en ligne, portée par MakeSens et Vert le Média, pour comprendre le concept de sobriété et s’engager.


Alternative #6 : être solidaire 🤜🤛

Chez Alternatiba Rennes ce qui nous anime c’est aussi bien la lutte contre le changement climatique que celle de la justice sociale. Pour nous, l’une ne peut aller sans l’autre. On dit souvent que Noël est une période à part, notamment parce qu’elle renforce pour certains des situations de précarité. De ce point de vue un Noël responsable c’est aussi un Noël solidaire.

On consomme au bon endroit

Consommer est un comportement individuel qui pèse sur le collectif. Choisir les enseignes dans lesquelles nous nous fournissons à un réel impact sur l’environnement, mais également sur l’économie locale et l’emploi.

  • Privilégier les produits paysans, les AMAP, les marchés, les magasins bio, les petits commerçants, les artisans et créateurs, les entreprises de l’économie sociale et solidaire… permet de donner du sens à nos achats et d’investir notre territoire.
  • À Rennes, on peut également acheter solidaire dans l’une des boutiques du réseau de commerçants solidaires Le Carillon”. Porté par l’association La Cloche, ce programme permet d’aider les personnes à la rue de 2 manières :
    • par le consommateur, qui, à l’image du “café suspendu” pré-paye des produits en attente
    • par le commerçant, qui s’engage à mettre à disposition un ensemble de services (recharger son téléphone, accéder aux toilettes, bénéficier du Wifi, garder des affaires etc.)

On donne

Si à Noël on reçoit beaucoup, on peut aussi décider de donner un peu :

  • Donner du temps en rejoignant, le temps d’une soirée ou à l’année, une association œuvrant en direction des personnes en difficultés (personnes âgées isolées, enfants en situation de précarité…).
  • Donner des objets (jouets, biens culturels, vêtements…) qui deviendront des cadeaux pour d’autres.
  • Et bien sûr, donner de l’argent, en faisant notamment un don à l’une des nombreuses initiatives dont nous parlons dans cet article.

On invite

Pour un soir, plusieurs jours ou à plus long terme, il est possible de devenir hébergeur solidaire. Si votre logement le rend permet vous pouvez ouvrir les portes de chez vous, le temps des fêtes, à des familles, des femmes seules avec ou sans enfants ou encore des mineurs isolés.

On prend de bonnes résolutions

Qui dit fêtes de fin d’année, dit janvier et ses bonnes résolutions… Quelles suite à donner à votre Noël responsable ? Entre adopter une ou plusieurs des bonnes pratiques décrites ci-dessus, devenir bénévole, ou bien encore s’engager dans une association de défense du climat… que choisirez-vous ?

Les alternatives rennaises

🔔 LA CLOCHE : l’association propose des actions simples pour changer de regard sur la vie à la rue, recréer du lien social et s’engager au quotidien.

🏠 UTOPIA 56 : cette association humanitaire vient en aide aux personnes exilées et à toute personne en détresse en France (et possède une antenne à Rennes).

🐶 GAMELLES PLEINES : l’association lutte contre l’exclusion sociale des personnes en situation de précarité en agissant pour le bien-être de leurs animaux de compagnie.

👌 ENTOURAGE : l’association à pour mission de créer du lien social avec les personnes isolées en précarité, notamment au travers du programme LinkedOut.


Pour aller plus loin

🏡 LA MAISON DE LA CONSOMMATION ET DE L’ENVIRONNEMENT : Association unique en France, la Maison de la Consommation et de l’Environnement est une maison au service des citoyen.nes, un lieu ressource à Rennes pour vivre et consommer autrement.

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Pétition contre l’agrandissement de l’aéroport de Rennes

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